Crimes contre l’humanité du cimentier français en Syrie : derrière l'implication, la politique terroriste US-Israël

Un nouveau coup dur pour le cimentier Lafarge dans le dossier syrien. La Cour de cassation a définitivement validé, mardi 16 janvier, la mise en examen pour complicité de crimes contre l'humanité de l'entreprise française, qui a maintenu une cimenterie en Syrie jusqu'en 2014 malgré la présence de terroristes daechistes et Takfiris.

La Cour a toutefois définitivement annulé ses poursuites pour mise en danger de la vie d'autrui, "la loi française n'étant pas applicable" aux salariés syriens, a expliqué la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français dans un communiqué.

Le groupe Lafarge est soupçonné d'avoir versé entre 2013 et 2014 plusieurs millions d'euros à des groupes terroristes via sa filiale syrienne, dont le groupe Daech, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie à Jalabiya, en Syrie, alors que le pays sombrait dans des violences soutenues par l'étranger dans l'objectif de renverser le gouvernement de Bachar Assad. L'enquête française a estimé ces versements entre 4,8 et 10 millions d'euros pour le seul groupe terroriste de Daech. 

Pour l'écrivain et journaliste indépendant français, Alexandre Rougé, la mise en examen du groupe Lafarge, pour « complicité de crimes contre l’humanité » en Syrie, montre que le vent est en train de tourner pour le camp israélo-américain, à l’heure où les Israéliens sont en train de subir la pire défaite de leur histoire à Gaza, avec, à l’heure actuelle et au bas mot, des pertes de l’ordre de 10 000 morts et de 30 000 blessés, ce qui est considérable. Derrière l’implication du cimentier français, c’est toute la politique internationale américaine et israélienne. 

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