« La peur est revenue. Les blessés aussi. J’ai vu leurs corps ensanglantés lorsque j’étais sur place. Il est illusoire de croire que de nouvelles attaques contre la population de Gaza ne déboucheront sur rien d’autre que sur un véritable carnage. » a déclaré James Elder, porte-parole de l’UNICEF.
L’Organisation onusienne a publié un bilan tragique sur les crimes du régime sioniste à Gaza :
L’agression d’Israël contre la bande de Gaza est la plus meurtrière depuis 2006.
Dans la bande de Gaza, 25 490 personnes, dont plus de 5 350 enfants et au moins 3 250 femmes, seraient décédées. Près de 63 354 personnes auraient été blessées, dont 8 663 enfants. Des milliers d’autres sont portés disparus. Les femmes et les enfants représentent 70 % des victimes. Le bilan s’alourdit chaque jour de façon stupéfiante. La bande de Gaza est aujourd’hui l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant.
La Cisjordanie est également le théâtre de violences. Au moins 93 enfants auraient été tués et des centaines d’autres obligés de fuir. 2023 aura été l’année la plus meurtrière jamais enregistrée pour les enfants de Cisjordanie. Désormais, ils craignent d’aller à l’école, de jouer, de vivre leur vie d’enfants.
Depuis le 7 octobre, un grand nombre de travailleurs humanitaires ont été tués dont 150 collègues de l’UNRWA.
Selon les dernières estimations, dans la bande de Gaza, les maisons et les infrastructures essentielles sont en ruine. Plus de 1,9 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du territoire, la moitié étant des femmes et des enfants. La majorité est actuellement hébergée dans 156 abris d’urgence désignés par l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
L’eau et l’électricité sont coupées, le traitement des eaux usées est suspendu. Les hôpitaux sont débordés, le système de santé effondré et le personnel médical est à bout de souffle.
Les bombardements et l’accès humanitaire restreint ont entraîné des niveaux catastrophiques d’insécurité alimentaire aiguë, selon l’IPC. En réalité, cela signifie que pour les familles de Gaza, la menace de mourir de faim est officielle. Près de 90 % des enfants de moins de 2 ans sont concernés.
Dans cette guerre, comme dans toutes les guerres, ce sont d’abord et surtout les enfants qui paient le prix du conflit. L’UNICEF appelle à une pause humanitaire immédiate et à un accès sécurisé afin de mettre en place des services vitaux pour les enfants et d’en assurer la continuité.
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