Le convoi des agriculteurs est nommé la caravane de la liberté dans les réseaux sociaux. Le peuple français montre une sympathie pour les agriculteurs qui rappelle l’identité traditionnelle de la France.
Un moine bénit les agriculteurs en marche vers Paris. Une vidéo qui fait référence aux facteurs identitaires d’une France traditionnelle, qui veut dire « non » aux principes d’une Macronie du libéralisme.
Signe de l'avancée des agriculteurs vers la capitale, des blindés de la gendarmerie ont été déployés mardi soir sur l'A6, à quelques kilomètres de Rungis.
La colère ne retombe pas. La mobilisation des agriculteurs se poursuit, mercredi 31 janvier, dans les grandes villes de France et sur de nombreux axes routiers. Les agriculteurs se rapprochent de Paris et du marché de Rungis, malgré les tentatives de l'exécutif pour dissiper le malaise des paysans.
Selon France info, le ministre français de l'Agriculture est attendu à Bruxelles dans l'après-midi. Marc Fesneau doit s'y rendre "pour une série d'entretiens visant à accélérer le traitement des urgences européennes", a annoncé son cabinet mardi.
Plus de 6 000 tracteurs recensés mardi en France. Tandis que le nombre des tracteurs était près de 1 206 pour hier. Les services du renseignement territorial ont aussi décompté près de 120 points de blocage en France, un nombre plus élevé que 25 blocages d’hier, avec 12 000 agriculteurs mobilisés au niveau national au lieu des 1 710 agriculteurs pour hier.
Les annonces de Gabriel Attal lors de sa déclaration de politique générale. Devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre a notamment promis que "toutes les aides" européennes de la politique agricole commune seraient "versées sur les comptes bancaires des exploitants d'ici au 15 mars".
Quatre jours après une première salve de mesures, il a assuré qu'il apportera "des réponses rapides partout là où c'est possible". Des déclarations qui ont laissé sceptiques les manifestants.
Les syndicats peu emballés. La déclaration de politique générale de Gabriel Attal n'est que du "blabla" et "ne répond absolument pas à nos attentes", a estimé mardi le président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne. Le troisième syndicat agricole a appelé "à bloquer les centrales d'achat" de la grande distribution. Reçus mardi soir à Matignon pendant près de trois heures, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs ne se sont pas prononcés publiquement sur les dernières paroles de l'exécutif.
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