Selon l’IRNA citant Al Jazeera ce lundi soir, 12 février, alors que l'administration du président américain Joe Biden a annoncé que l'attaque israélienne sur Rafah, près de la frontière avec l'Égypte, serait une « catastrophe », Miller a déclaré qu'il n'était pas clair si la suspension de l'aide militaire à ce régime serait une mesure plus efficace que les actions entreprises auparavant.
Le porte-parole du Département d'État américain a également affirmé, dans un discours en soutien aux attaques du régime criminel du régime sioniste en cours, que les frappes aériennes israéliennes sur Rafah ne constituaient pas le début de cette intervention terrestre prévue à grande échelle et que son pyas ne soutiendraient pas de telle opérations militaires d’une région (Rafah) où sont présents environ 1,5 million de Palestiniens.
« Notre évaluation est que ces récentes frappes aériennes ne sont pas le début d'une attaque à grande échelle contre Rafah. Sans un plan crédible qu’ils puissent mettre en œuvre, nous ne soutiendrons pas une opération militaire à grande échelle », a-t-il encore prétendu.
Selon IRNA, des avions militaires israéliens ont ciblé ce matin (lundi) des maisons d'habitation proches du siège du Croissant-Rouge palestinien dans le centre de Rafah, et jusqu'à présent, plus d'une centaine de Palestiniens ont été tués en martyr et plus de 230 personnes ont été blessées.
Les sources d'information ont annoncé que le nombre de martyrs et de blessés dans cette attaque continue d'augmenter.
Benjamin Netanyahu, le premier ministre du régime sioniste, a récemment annoncé qu'il lancerait dans les prochains jours une opération militaire à grande échelle contre la ville de Rafah. Une zone où sont présentes plus d’un million de personnes déplacées.
Faisant référence au crime commis aujourd'hui par le régime sioniste à Rafah, le Mouvement de la Résistance islamique palestinienne (Hamas) a souligné que le gouvernement américain et son président Joe Biden, donnent leur feu vert au Premier ministre de l’Occupation en lui apportant un soutien financier et militaire, et qu’ils sont complices dans ces crimes.
Ce mouvement a souligné que toute attaque de l'armée sioniste sur Rafah conduirait à l'échec des négociations pour l'échange de prisonniers.
Le Hamas a ajouté que Netanyahu cherche à échapper à l'accord d'échange de prisonniers avec le génocide de la nation palestinienne et le nouveau désastre humanitaire de Rafah. « Ce que l'ennemi sioniste et son armée criminelle n'ont pas pu réaliser pendant plus de 4 mois, peu importe la durée de la guerre, cela ne sera pas réalisé », a-t-il promis.
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