Selon l’IRNA citant ce mardi 20 février la chaîne Al Jazeera English, le diplomate palestinien réagissant à cet énième véto américain, a ajouté que ce veto est « un autre exemple du soutien américain à Israël » qui enhardit le régime sioniste pour continuer ses crimes sans souci de répondre à sa responsabilité.
Dans un discours au Conseil de sécurité, Mansour a déclaré : « Le message de ce veto est qu'Israël peut continuer à massacrer la population de Gaza. »
Les États-Unis d'Amérique ont une nouvelle fois opposé leur veto à la résolution proposée pour établir un cessez-le-feu immédiat à Gaza, présentée cette fois par l'Algérie au nom des pays du groupe arabe aux Nations Unies, malgré l'obtention de 13 voix positives de la part des membres de ce Conseil. »
Les États-Unis ont opposé leur veto au projet de résolution proposé par l'Algérie lors d'une réunion tenue ce mardi 20 février 2024, heure locale qui appelait à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et qui devrait être respecté par toutes les parties.
Cette résolution a remporté 13 votes pour parmi les 15 membres du Conseil de sécurité, mais les États-Unis s'y sont opposés, ce qui a empêché son approbation. L'Angleterre, autre membre du Conseil de sécurité, et l’allié de l’Occupation, s'est également abstenue.
Il s’agit de la troisième fois que les États-Unis opposent leur veto à la résolution proposée visant à établir un cessez-le-feu à Gaza. Pour qu'une résolution soit approuvée au Conseil de sécurité, il lui faut 9 voix sans opposition ni veto de cinq membres permanents de ce Conseil (Etats-Unis, Angleterre, Russie, Chine et France).
Le coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, en justifiant ce troisième véto américain (depuis le 7 octobre) a avancé que cette résolution affecterait les « négociations sensibles » en cours avec le Hamas sur la libération des « otages » et les mettaient en danger !
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