États-Unis : opposé au génocide à Gaza, un soldat américain s’immole par le feu devant l'ambassade d'Israël à Washington

Aaron Bushnell, 25 ans, soldat de l’armée de l’air américaine qui s'est immolé par le feu dimanche devant l'ambassade d'Israël à Washington, n’a pas survécu à ses blessures, rapporte TRT. 

Selon Time, Bushnell aurait envoyé un message aux médias avant son projet d'auto-immolation. « Aujourd’hui, j’ai l’intention de m’engager dans un acte extrême de protestation contre le génocide du peuple palestinien ».

Après s'être positionné face à l'entrée de l'ambassade israélienne, il s'est couvert de liquide inflammable. Interrogé sur ses intentions par un des gardiens, il s'est enflammé, criant à plusieurs reprises "Libérez la Palestine".

Dans la vidéo de l’incident diffusé sur le site Twitch, on l'entend crier "Libérez la Palestine, je ne serai pas complice d'un génocide", avant de s'immoler par le feu et de s'effondrer sur le trottoir.

Voici ses derniers mots : « Je suis sur le point de m'engager dans un acte de protestation extrême, mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de leurs colonisateurs, ce n'est pas du tout extrême. C'est ce que notre classe dirigeante a décidé de considérer comme normal. FREE PALESTINE, FREE PALESTINE. »

Le compte LinkedIn de Bushnell indique qu'il est dans l'Air Force depuis 2020, souligne Economic Times. Bushnell, qui portait un treillis au moment de l'incident, était basé à San Antonio, au Texas.

Les porte-parole de l'US Air Force ont confirmé à CNN, au New York Times et au Washington Post que l'homme qui s'est immolé par le feu, était un aviateur en service actif.

En décembre 2023, une autre personne non identifiée portant un drapeau palestinien s'est immolée par le feu devant le consulat israélien à Atlanta.

Cette action a suscité une grande réaction chez les internautes à travers le monde.

« Puisse son sacrifice être un appel à l’action pour ceux qui ont la capacité de faire quelque chose et un rappel obsédant pour ceux qui refusent de changer de cap. », écrit Mai El-Sadany, activiste des droits de l’homme et professeure de l’Université Stanford sur son compte X.