Dans le cadre de ses entretiens diplomatiques à Genève, AmirAbdollahian, a assisté, lundi, à la réunion des ministres des affaires étrangères sur la Palestine, en marge de la la 55e session ordinaire du Conseil des droits de l'homme des Nations unies (CDH).
Plus de 30 000 personnes ont été tuées à Gaza, dont 70 % sont des femmes et des enfants. Il s'agit là des crimes les plus graves commis contre des enfants dans l'histoire de l'humanité, a déploré Amirabdollahian.
Une autre catastrophe se produit aujourd'hui à Gaza. Une autre catastrophe qui se produit à Gaza aujourd'hui est le début de l'assaut massif du régime israélienne sur Rafah, a-t-il ajouté.
Il a qualifié d'erreur impardonnable le fait d'armer ce régime pour qu’il poursuive le génocide à Gaza.
Il a souligné que l'arrêt de toute coopération, en particulier dans les domaines économique et commercial, avec le régime d'apartheid israélien était la mesure la plus urgente que tous les gouvernements devraient prendre.
Israël ne reconnaît pas les droits de l'homme. Il ne reconnaît aucun droit au peuple palestinien et tente même de déplacer de force les habitants de Gaza et de Cisjordanie vers des zones situées en Égypte et en Jordanie. Il est regrettable que les politiques et stratégies erronées des États-Unis et de la Grande-Bretagne élargissent chaque jour le champ de la guerre dans la région, a dénoncé le ministre iranien.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni qui ont appelé à plusieurs reprises à contrôler l'ampleur des tensions et des crises dans la région, ont en pratique élargi la portée du conflit en violant la souveraineté du Yémen et en menant des attaques militaires répétées contre ce pays, a évoqué Amirabdollahian.
Selon lui, la solution est d'arrêter immédiatement le génocide à Gaza et de mettre fin aux crimes de guerre en Cisjordanie.
Le ministre iranien des affaires étrangères a assuré que l'avenir de la Palestine serait déterminé par le dialogue entre Palestiniens et que les plans et copies imposés sont voués à l'échec.
La terre de Palestine appartient au peuple palestinien et que, par conséquent, toute décision sur l'avenir de ce pays doit être prise par les Palestiniens eux-mêmes, a-t-il réitéré.
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