Saisie d'une cargaison pétrolière d'une valeur de plus de 50 millions de dollars par l’Iran : réaction américaine

New York - IRNA - En réponse à la saisie d'une cargaison de pétrole d'une valeur de plus de 50 millions de dollars par le tribunal des relations internationales de Téhéran, en faveur des personnes atteintes d'épidermolyse bulleuse (EB) ou de la maladie papillon, victimes des sanctions inhumaines américaines, le porte-parole du Département d'État américain a exigé sa libération immédiate.

Réagissant à la saisie par l'Iran de cargaisons de pétrole américain d'une valeur de plus de 50 millions de dollars, le porte-parole du Département d'État américain, Matthew Miller, a faussement prétendu : « Nos sanctions ont toujours fait une exception pour la fourniture de biens humanitaires tels que la nourriture, les médicaments, les équipements médicaux et l'agriculture. »

Le porte-parole du Département d'État américain a poursuivi en avançant un autre mensonge : « Nous n'avons jamais empêché la livraison de médicaments au peuple iranien ».

Ce haut responsable du Département d'État américain va encore plus loin dans ses mensonges en prétendant que d’autres administrations US n’avaient elles non plus, jamais adopté une telle politique contre l’Iran à travers leurs sanctions et a exigé la libération immédiate du pétrolier «Advantage Sweet» d'Iran.

L'Iran a saisi une cargaison de pétrole américaine dans le cadre d'un procès intenté par les familles de personnes atteintes d'une maladie cutanée rare et dont la vie est en danger en raison des sanctions inhumaines américaines.

La cargaison de pétrole américaine était transportée par l'Advantage Sweet, battant pavillon des Îles Marshall, dans le golfe Persique.

Selon certaines informations, la confiscation a eu lieu suite à une décision de justice en faveur des personnes atteintes d'épidermolyse bulleuse (EB) ou de la maladie papillon.

Dans leur plainte, les familles de personnes atteintes d'EB, caractérisée par une extrême fragilité de la peau et des cloques provoquées mécaniquement, ont réclamé des dommages et intérêts aux États-Unis.

Les sanctions occidentales, en particulier celles imposées par les États-Unis, ont empêché une entreprise suédoise de vendre à l'Iran des médicaments contre ces maladies.

Les sanctions occidentales ont tué et ne cesse de tuer des patients vulnérables et les gouvernements occidentaux sont au courant des conséquences destructives de leurs restrictions imposées à l’Iran.

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