Hier, plusieurs villes françaises ont été le théâtre des manifestations pro-Gaza, un signe de solidarité envoyé à partir de Paris et Lyon et les autres grandes villes en France pour la population de l’enclave palestinienne.
Mais la cause palestinienne dans la ville de Nantes, dans le département de Loire-Atlantique, attire de plus en plus l’attention des citoyens français.
Les collectifs sont nombreux pour soutenir Gaza.
En particulier, la France Palestine Solidarité a réussi le pari d’attirer des manifestants venus des quatre coins de Nantes.
Les Nantais disent stop au génocide des Palestiniens par le régime sioniste et réclament un cessez-le-feu immédiat et définitif à Gaza.
Ils ont ainsi répondu à l’appel d’un collectif constitué d’ONG (Organisation non gouvernementale), de syndicats, de partis politiques, regroupés autour de l’association France Palestine solidarité.
À la question pourquoi partir des quartiers nantais, la réponse des organisateurs est simple : Les gens, ici, sont sensibles à la cause, à la guerre à Gaza ; en partant des quartiers et en étant accompagnés, ils osent se rendre aux rassemblements en centre-ville, cela les rassure et c’est plus simple, rapporte Ouest France.
Outre la question du nombre des manifestants, ce qui est plus important dans le cas de la mobilisation pro-Palestine à Nantes, c’est la présence des élus et des responsables de cette ville de l’ouest de la France.
Parmi les autres responsables de cette région française qui ont signé l’appel à la manifestation pro-Gaza du 9 mars, l’on peut évoquer :
Jean-Claude Raux, Ségolène Amiot, Andy Kerbrat, Julie Laernoes, Matthias Tavel, députés de Loire-Atlantique ;
Michel Ménard, président du Département de Loire-Atlantique ;
Ombeline Accarion, Jean Charrier, Chloé Girardot-Moitié, Rémy Orhon, Dominique Poirout, vice-présidents du Département ;
Ugo Bessière, Myriam Bigeard, Laurent Dubost, Bernard Lebeau, Nicolas Oudaert, Karine Paviza, Fanny Sallé, conseillers départementaux ;
William Aucant, Pascale Hameau, Sabine Lalande, Franck Nicolon, Gaëlle Rougeron, conseillers régionaux.
Parmi les ONGs pro-Palestine actives dans la ville de Nantes, l’on peut mentionner le nom de :
L'Association France Palestine Solidarité, La Ligue des Droits de l’homme, ABJC (Ass. Bouguenais Jumelage Coopération), Les Amis d’Abu-Dis Solidarité Palestine (Rezé), Artisans du Monde Nantes et St-Nazaire, ATTAC44, Le comité de Nantes du Mouvement de la paix, Le MNLE Pays de la Loire, Avenir Jeunes Bethléem.
En publiant les photos de cette manifestation, Johanna Rolland, la maire socialiste des nantais a écrit sur son compte X : « Présente à la manifestation à #Nantes cet après-midi pour demander un cessez-le-feu immédiat. 30 000 morts et la famine à #Gaza : le massacre des populations civiles doit cesser. »
Romain Boutholeau, un professeur de sociologie de Nantes, a expliqué les objectifs de ce rassemblement pro-Gaza : « Présent à la manifestation à Nantes cette après-midi pour demander un cessez-le-feu immédiat et définitif à Gaza. »
L’escalier à 120 marches, le plus haut de Nantes, a été repeint par les activistes pro-Gaza aux couleurs du drapeau palestinien.
« A Nantes, plusieurs manifestations ont lieu ce samedi contre le génocide palestinien et la famine organisée par #Israël, pour un cessez-le-feu, la levée du blocus, la fin de l'apartheid. », annonce le site nantais Contre-Attaque.
Israël est de plus en plus détesté en France. 60 000 personnes à Paris et des milliers de personnes dans les autres villes de l’Hexagone ont manifesté pour condamner les crimes du régime sioniste dans la bande de Gaza.
Il n’est pas le temps pour l’Elysée d’entendre le message de la nation française qui s’élève pour défendre les Palestiniens supprimés de Gaza.
Le Collectif pour une paix juste et durable de la ville de Nantes s’est adressé au président Macron dans une déclaration à l’occasion de la marche pro-Gaza du 9 mars :
« Nous appelons le Président de la République et le gouvernement français à exiger :
Un cessez-le-feu immédiat et définitif dans la bande de Gaza.
L’accès libre de l’aide humanitaire.
L’arrêt des déplacements forcés et la protection du peuple palestinien.
La libération des prisonniers politiques palestiniens.
L’application immédiate des ordonnances de la Cour Internationale de Justice de l’ONU par Israël et par la France.
L’arrêt des ventes d’armes à Israël.
Le respect du droit international. »
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