Selon l’IRNA, citant l'agence de presse Palestine Online, le Mouvement de la Résistance islamique palestinienne (Hamas) publiant ce mardi 12 mars une déclaration a souligné : « La déclaration de l'UNRWA sur le manque de volonté internationale d'envoyer de l'aide à la bande de Gaza, dans le contexte de la propagation de la faim dans cette bande est une déclaration de l’échec de la communauté internationale et des Nations Unies et de la capitulation face au génocide mené par l’armée sioniste à Gaza. »
Le mouvement Hamas a appelé une fois de plus toutes les parties influentes à agir rapidement pour forcer le régime sioniste à rouvrir tous les points de passage terrestres de la bande de Gaza sous blocus, en particulier ceux de Rafah et Karam Abu Salem, comme moyen le plus rapide pour l'aide humanitaire d'entrer dans cette partie du territoire palestinien.
En fin de compte, le Hamas a exigé une solution immédiate à ce grave défi dans la bande de Gaza, soulignant que le manque de nourriture a causé la mort d'environ 30 enfants et a mis des centaines d'autres enfants en danger de mort.
Kazem Abu Khalaf, porte-parole de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens en Cisjordanie, a également souligné : « La situation dans la bande de Gaza est très catastrophique et douloureuse, et la manière d'envoyer de l'aide dans cette région est claire. »
« Le problème c’est qu’il n’y a pas de volonté internationale à cette fin », a-t-il déploré.
L'UNRWA tirant la sonnette d’alarme a annoncé dimanche que « la faim s'est répandue dans toute la bande de Gaza ».
« La situation dans le nord de la bande de Gaza est très catastrophique car malgré les demandes répétées, l'aide ne peut pas être acheminée par voie terrestre », prévient encore cette agence humanitaire internationale.
Le mois sacré de jeûne du Ramadan a commencé lundi dans la bande de Gaza, avec une population d’environ 2,3 millions d’habitants. Le territoire est sous les bombardements incessants du régime occupant depuis plus de cinq mois.
Israël avait rejeté plusieurs offres de la communauté internationale, d’organisations et de groupes de défense des droits de l’homme pour qu’une trêve humanitaire entre en vigueur avant le mois sacré du Ramadan.
Le régime sioniste a lancé la guerre génocidaire contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, après que des groupes de résistance palestiniens dirigés par le Hamas ont mené l’opération Déluge d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice en représailles à ses atrocités sans discontinuité contre le peuple palestinien.
Le régime a tué plus de 31 112 Palestiniens et en a blessé quelque 72 760 autres. Il a également imposé un « siège complet » sur le territoire déjà sous blocus depuis 2007, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau aux Palestiniens qui y vivent.
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