La guerre imposée par Israël contre Gaza a fait de nombreuses victimes parmi les journalistes depuis le 7 octobre, souligne le Comité de la Protection des Journalistes (CPJ).
Le CPJ enquête sur tous les rapports faisant état de journalistes et de professionnels des médias tués, blessés ou portés disparus pendant la guerre, qui a conduit à la période la plus meurtrière pour les journalistes depuis que le CPJ a commencé à recueillir des données en 1992.
Jusqu'au 22 avril 2024, les enquêtes préliminaires du CPJ ont montré qu'au moins 97 journalistes et professionnels des médias figuraient parmi les plus de 35 000 personnes tuées depuis le début de la guerre.
Les Forces israéliennes ont déclaré en octobre aux agences de presse Reuters et Agence France Presse qu'elles ne pouvaient pas garantir la sécurité de leurs journalistes opérant dans la bande de Gaza.
Les journalistes de Gaza sont confrontés à des risques particulièrement élevés lorsqu'ils tentent de couvrir le conflit pendant l'attaque terrestre israélienne, notamment les frappes aériennes israéliennes dévastatrices, les communications interrompues, les pénuries d'approvisionnement et les pannes d'électricité importantes.
Jusqu'au 22 avril :
• 97 journalistes et professionnels des médias ont été confirmés morts : 92 Palestiniens et 3 Libanais.
• 16 journalistes auraient été blessés.
• 4 journalistes sont portés disparus.
• 25 journalistes auraient été arrêtés .
• Multiples agressions, menaces, cyberattaques, censure et meurtres de membres de la famille .
Les crimes d’Israël ne concernent pas seulement les journalistes palestiniens de Gaza. Les médias internationaux et palestiniens de la Cisjordanie aussi sont ciblés par le régime sioniste. Plusieurs bureaux des médias internationaux et arabes sont fermés par le régime de Tel Aviv. Les cyber-attaques sionistes menacent les professionnels des médias en Israël. Même les médias israéliens sont menacés par une censure étouffante imposée par le cabinet extrémiste de Netanyahou.
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