Amir Saeed Iravani, l'ambassadeur et représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies, a déclaré jeudi 25 avril, heure locale, lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant la situation au Moyen-Orient s'attarde sut la situation humanitaire en Syrie pour dire qu'elle est toujours désastreuse.
"Le peuple syrien souffre de graves difficultés économiques", a-t-il déploré. Selon le dernier rapport de l'ONU, 16,7 millions de personnes, soit près de 70 % de la population syrienne, ont un besoin urgent d'aide humanitaire.
Le niveau actuel de financement alloué pour faire face à la crise humanitaire en Syrie est alarmant.
Le haut diplomate de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies a poursuivi :
"Le rapport de l'ONU souligne qu'un total de 4,07 milliards de dollars est nécessaire pour mettre pleinement en œuvre le plan de réponse humanitaire syrien. Ce montant est nécessaire pour répondre aux besoins immédiats de 10,8 millions de personnes vulnérables parmi ces 16,7 millions de personnes"
"Fournir une aide immédiate est très important, mais ce n'est pas une solution durable à long terme", a-t-il encore déclaré.
Iravani a souligné : "Malheureusement, les États-Unis et leurs alliés ont décidé de fermer les yeux sur la situation humanitaire et de poursuivre leur programme politique en Syrie". Ils utilisent les sanctions comme un outil pour atteindre des objectifs qu’ils ne pourraient atteindre par la voie militaire ou diplomatique.
L'ambassadeur d'Iran auprès des Nations Unies a poursuivi : « En outre, ils ont déployé des efforts désespérés, notamment en politisant l'aide humanitaire et en empêchant le retour des réfugiés. » De telles actions illégales ne peuvent que contribuer à prolonger la crise et à intensifier les souffrances endurées par le peuple syrien.
Le représentant permanent de l'Iran auprès des Nations Unies a ajouté : "La République islamique d'Iran exige l'annulation immédiate des sanctions unilatérales. La poursuite de ces actes inhumains viole les droits humains fondamentaux du peuple syrien, punit l’ensemble de la population syrienne et exacerbe le sort des couches les plus vulnérables de la société."
Votre commentaire