D’après le haut-commissaire de la République sur place, certaines zones de la capitale échappent à tout contrôle depuis plusieurs jours, selon l’AFP.
Le contrôle de plusieurs quartiers en Nouvelle-Calédonie « n'est plus assuré », a reconnu vendredi 17 mai le représentant de l'État sur ce territoire français du Pacifique Sud, espérant que des renforts permettront de « reconquérir » ces zones après quatre nuits de tensions.
« Des renforts vont arriver pour contrôler les zones qui nous ont échappé ces jours derniers, dont le contrôle n'est plus assuré », a déclaré devant la presse à Nouméa le haut-commissaire de la République Louis Le Franc.
Près d'un millier d'effectifs de sécurité intérieure, notamment des policiers et des gendarmes, sont arrivés sur l'archipel dans la nuit de jeudi à vendredi, s'ajoutant aux 1 700 membres des forces de l'ordre déjà sur place.
Louis Le Franc a ajouté : « Cinq personnes sont mortes depuis le début des émeutes lundi : deux hommes de 20 et 36 ans, une adolescente de 17 ans et deux gendarmes. »
Les indépendantistes déplorent le passage en force du gouvernement français pour changer le corps électoral calédonien qui aura pour effet d’être au détriment de la représentativité du peuple autochtone kanak, ainsi que les violences, rapporte le journal local Témoignages.
« La paix dans la Nouvelle-Calédonie est menacée par la volonté de Paris d’assouplir les conditions pour figurer dans ce corps électoral. Une simple durée de résidence de 10 ans est demandée pour les non-natifs. Cela aura pour conséquence de minorer la part des Kanaks. », ajoute le quotidien publié dans l'île de La Réunion, une autre colonie française.
Une « Main tendue » de Darmanin qui est devenue « une main de fer » d’un régime tyrannique qui veut déterminer l’avenir d’un peuple opprimé dans une Assemblée à 17 000 km de leur terre natale.
L’Assemblée nationale a officiellement adopté le projet de loi constitutionnelle par 351 voix contre 153.
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