L’entreprise TotalEnergies encore soutenue par le régime français face aux critiques des défenseurs de l’environnement qui condamnent les politiques climaticides du géant gazo-pétrolier.
Selon Le Mone, vendredi matin, plusieurs dizaines de personnes avaient manifesté au temps de l’assemblée générale d’Amundi, reprochant à la société d’être l’un des principaux actionnaires de TotalEnergies. Le géant pétrolier tenait, le même jour, sa propre assemblée générale dans le quartier d’affaires de la Défense, sous haute sécurité policière.
La Préfecture de police « utilise la privation de liberté abusive comme moyen de répression », avec de lourds « dispositifs policiers mis en œuvre », s’indigne Exctinction Rebellion dans un communiqué diffusé samedi. L’association Attac a aussi fustigé « une répression brutale, disproportionnée, indiscriminée ».
Les militants de multiples organisations s’étaient rassemblés pour exiger « l’abandon » des projets phares en Ouganda et en Tanzanie, au Mozambique et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et « l’arrêt de tout investissement dans de nouveaux projets fossiles », une préconisation de l’Agence internationale de l’énergie.
Votre commentaire