5 juin 2024, 13:51
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Guerre criminelle à Gaza : les manifestations anti-Netanyahou en Israël

Téhéran (IRNA) - Des sources palestiniennes ont rapporté que 60 localités en Israël ont été le théâtre de manifestations aujourd'hui, mercredi, pour souligner la nécessité de conclure l'accord d'échange de prisonniers avec la Résistance palestinienne.


 

Depuis huit mois, les familles des prisonniers israéliens implorent le régime sioniste de conclure tout accord nécessaire pour les ramener vivants chez eux. Leurs demandes ont pris une urgence nouvelle et amère cette semaine lorsque l'armée criminelle israélienne a confirmé que quatre autres des 124 captifs toujours détenus à Gaza étaient morts, soulignant l'argument des familles selon lequel la campagne militaire israélienne ne sauvera pas leurs proches, rapporte Financial Times.

A cet égard, la chaîne 12 du régime sioniste a rapporté mardi soir que des manifestants à Tel Aviv avaient protesté contre la poursuite de la guerre et contre l'absence de plan de la part du régime sioniste pour échanger des prisonniers.

"Il est temps de parvenir à un accord immédiatement", ont déclaré les familles.

"Après 8 mois d’agressions, le monde doit prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à cette guerre."

Quarante-trois prisonniers israéliens ont été tués, dans la majorité de cas par les bombardements de l’aviation sioniste. Mais ce nombre est probablement plus élevé, la moitié à peine des 124 captifs étant présumée être en vie.

Selon Le Monde, les proches de captifs et leurs soutiens ont manifesté, lundi soir, à Jérusalem et à Tel-Aviv, bloquant la voie rapide qui fend la cité blanche du nord au sud. La mère d’un otage encore détenu à Gaza, Einat Zangauker, en a tiré une conclusion sans appel : « Voilà le résultat de la pression militaire. Nous les récupérons morts. »

Selon Al-Mayadeen, Yair Lapid, le chef de l'opposition au régime sioniste, a déclaré dimanche : « Si nous n'acceptons pas la proposition d'un accord de cessez-le-feu, cela signifiera l'exécution de prisonniers et la création d'une crise de méfiance envers les Américains. »

Les deux partis d’extrême droite de la coalition – le Sionisme religieux de Bezalel Smotrich et le Pouvoir juif d’Itamar Ben-Gvir – se sont farouchement opposés à l’accord, les deux hommes menaçant de renverser le cabinet si Netanyahu acceptait de mettre fin aux crimes contre les Palestiniens.

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