Behrouz Kamalondi, mercredi soir 5 juin, en réponse à la question du journaliste de politique étrangère d'IRNA sur la réaction de la République islamique d'Iran en réponse à la publication d'une résolution au Conseil des gouverneurs par les pays occidentaux, a déclaré : « Nous avons dit précédemment que la publication d'une résolution est une action non constructive. »
Il a également ajouté : « A partir d'aujourd'hui, nous avons lancé des mesures qui s'inscrivent dans le cadre du régime de sauvegarde. On espère que les pays occidentaux emprunteront la voie de l'interaction et de la coopération au lieu d'abuser des organisations internationales et de recourir à la pression. L'expérience a dû leur prouver que l'Iran ne renonce pas à ses droits inaliénables face aux pressions politiques. »
Selon l’IRNA, dans la résolution proposée par la troïka européenne (Angleterre, la France et l'Allemagne) contre le programme nucléaire pacifique de notre pays, approuvée le mercredi 4 juin 2024 par le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, il y a eu moins de voix, moins de votes ont été accordés à cette résolution que par le passé.
Par exemple, dans les cas précédents, 30 et 26 voix avaient été accordées à la résolution, mais cette fois, 20 voix se sont exprimées en faveur de cette résolution, et en plus du vote négatif de la Chine et de la Russie, de nombreux pays, dont l'Arabie saoudite, n'ont pas soutenu cette résolution.
La déclaration de pays partageant les mêmes idées ainsi que celle de soutien à l’Iran émises par l’axe Iran-Russie-Chine, montrent que la tendance mondiale est telle que le recours à ces organisations par les pays occidentaux et les États-Unis rencontre le soutien d’un nombre moins important de pays.
L'une des intentions des fondateurs de cette résolution est d'aider le régime sioniste à détourner les attentions pendant quelques jours des crimes et du génocide en cours dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée, confirmés par la Cour internationale de Justice et la Cour pénale internationale, et à saper l’éveil mondial.
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