10 juin 2024, 11:00
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Code d'info: 85504062
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L’enquête du Monde sur le groupuscule terroriste MEK

10 juin 2024, 11:00
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L’enquête du Monde sur le groupuscule terroriste MEK

Téhéran (IRNA)- Le groupuscule terroriste MEK est ciblé par une enquête colossale du journal français Le Monde. Gazal Golshiri a interviewé les témoins malheureux instrumentalisés par cette organisation criminelle comme des Enfants-Soldats.


« Nées dans les années 1980 de parents proches des Mujaheddin-e Khalq, qui menèrent une lutte armée contre le chah, puis la République islamique d’Iran, trois anciennes recrues Mohammad Reza Torabi, Amin Golmaryami et Amir Wafa racontent en exclusivité au « Monde » leur enrôlement dans ce mouvement retiré de la liste des organisations terroristes de l’Union européenne en 2009. », a écrit le quotidien français. 


« J’avais 14 ans quand j’ai appris à tirer à la Kalachnikov, à conduire un char, à manœuvrer dans un champ de mines et à me battre. » C’était en Irak, en 1998 : Amir Vafa était alors enfant-soldat des Mujaheddin-e Khalq (MEK, « combattants du peuple »). Le quadragénaire, qui vit aujourd’hui en Suède, reproche à cette organisation iranienne d’avoir séparé des enfants de leur famille, d’avoir exercé des pressions psychologiques à leur encontre et d’avoir fait d’eux des guerriers en vue de renverser le régime islamique au pouvoir à Téhéran depuis la révolution de 1979. », continue Le Monde.


« Il aura fallu du temps à Amir Vafa – quinze ans après avoir déserté les rangs des MEK, en 2004 – pour oser parler publiquement de son expérience. Parmi ses anciens camarades de tranchées, il est le premier à avoir témoigné sous sa véritable identité, en 2019, dans le média persanophone Mihan TV. « Suite à ce temps long sous l’emprise de l’organisation, j’ai eu besoin de me reconstruire, explique-t-il au Monde, lors d’une rencontre dans un café de Stockholm. Et puis, j’avais peur des représailles. », a souligné le journal français.

Ghazal Golshiri écrit à la fin du rapport que Mohammad Reza Torabi, Amin Golmaryami et Amir Wafa, malgré les insultes, les attaques et les accusations de l'organisation Moudjahidine, tentent toujours de dénoncer le « comportement sectaire » de cette organisation. Les trois personnes souhaitent toujours que leurs paroles et leurs expériences soient entendues. Même Mohammad Reza Torabi envisage de porter plainte contre l'organisation Moudjahidine pour "meurtre et trafic d'enfants".
Amin Golmaryami déclare : « Nous avons été confiés aux mains d'une organisation qui nous a trahis et nous a conduits à la guerre... Beaucoup de nos amis sont morts. Certains se sont immolés. Mais l’organisation des Moudjahiddines est toujours incapable d’accepter ses fautes et de s’excuser. "Ceux qui prétendent lutter pour la liberté des Iraniens doivent d'abord commencer par libérer leurs membres."

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