La justice pour les victimes iraniennes des attaques chimiques n'est pas soumise au passage du temps

Téhéran (IRNA)- Le ministre iranien des affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, a déclaré que les tribunaux internationaux devraient exercer leur responsabilité en demandant des comptes aux auteurs d'une attaque chimique perpétrée en 1987 dans la ville iranienne de Sardasht, soulignant que cette question n'est pas soumise au passage du temps.

Bagheri Kani, dans un message publié samedi à l'occasion de l'anniversaire de l'attaque qui a eu lieu le 28 juin 1987, à Sardasht, a noté que la République islamique était restée attachée aux règles morales et s'était abstenue de toute mesure réciproque, ajoutant que l'Iran est la plus grande victime des armes chimiques et continue de s'opposer fermement à leur utilisation.

Le silence amer de la communauté internationale contre l'utilisation de ce type d'armes de destruction massive contre les civils et les combattants sur les fronts de la guerre imposée a été l'un des signes les plus marquants de l'oppression de l'Iran dans cette confrontation inégale, malgré cela, la République islamique d’Iran a respecté ses obligations humanitaires éthiques et religieuses et s’est abstenue de prendre des contre-mesures contre l’utilisation de ces terribles armes, a ajouté Bagheri kani.

Le 28 juin 1987, la septième année de la guerre du régime Baas irakien contre l'Iran, des avions de chasse irakiens, dans deux attaques chimiques distinctes, ont largué des bombes au gaz moutarde sur Sardasht, en Azerbaïdjan occidental, dans deux bombardements distincts et sur quatre zones résidentielles. Selon une estimation de l'époque, plus de 119 civils ont été tués et 8000 autres blessés lors de ces bombardements.

Des années plus tard, de nombreux survivants de l'attaque chimique doivent encore vivre avec les effets respiratoires et même psychologiques à long terme de l'inhalation du gaz moutarde utilisé lors de l'attaque.

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