Les deux campagnes font tout ce qu'elles peuvent pour influencer les électeurs indécis et attirer leurs partisans dans une course à la magistrature suprême dont les enjeux sont considérables.
Dans une déclaration publiée sur les médias sociaux, Masoud Pezeshkian a promis que son administration s'opposerait fermement au maintien de l'ordre obligatoire, au filtrage de l'internet et aux pressions extérieures. «Je garantis que l'ensemble du gouvernement s'opposera aux patrouilles obligatoires, au filtrage et du non-filtrage et aux pressions extérieures dans toutes les réunions et avec toute la vigueur nécessaire», a-t-il promet.
Cette annonce intervient quelques jours avant le second tour de l'élection du 5 juillet, où M. Pezeshkian, ancien ministre de la santé, affrontera l'ancien négociateur nucléaire Saeed Jalili.
Pour sa part, Jalili a fait une halte de campagne au Bazar de Téhéran dimanche, où il a exposé ses plans pour relever les principaux défis auxquels sont confrontés les entreprises et les commerçants iraniens.
Depuis 2018, nous avons tenu de nombreuses réunions avec divers syndicats et propriétaires d'entreprises pour discuter des obstacles auxquels ils sont confrontés, a-t-il déclaré. «Nous avons identifié 17 défis clés et élaboré des plans pour les relever».
M. Jalili a déclaré que sa visite du marché animé avait pour but d'entendre directement les points de vue de la communauté des affaires et de veiller à ce que leurs préoccupations soient prises en compte dans son programme électoral.
Le candidat a insisté sur le fait que le dialogue avec le secteur privé et la prise en compte de leurs besoins constitueraient une priorité absolue pour son administration.
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