Ce bilan a été fourni à l'AFP par une source médicale à l'hôpital Nasser de Khan Younes ainsi que par le bureau de presse du Hamas, qui a dénoncé un "massacre terrible" avec "pour la plupart des enfants et des femmes", a cité le média France info.
Izzat al-Risheq, membre du bureau politique du Hamas, a appelé à "descendre dans la rue et sur les places pour des marches de la colère dénonçant les massacres et la guerre d'extermination". Dans un communiqué, elle a ajouté "vérifier les informations selon lesquelles des civils ont été touchés près de l'école Al-Awda dans le sud de Khan Younes, qui se situe près de l'endroit de la frappe".
"Nous étions assis à l'entrée de l'école (…) soudainement et sans avertissement, des roquettes ont été tirées sur le groupe. Ils ne faisaient pas partie de la résistance, n'étaient pas armés, c'était tous des civils", a témoigné auprès de l'AFP Mohammed Sukkar.
Avant cette frappe, trois écoles abritant des déplacés ont été touchées depuis samedi par des frappes israéliennes qui avaient fait au moins 20 morts.
Dimanche, le Hamas a annoncé que quatre personnes avaient été tuées dans une autre école abritant des déplacés, gérée par le Patriarcat latin à Gaza-ville. "Un autre jour. Un autre mois. Une autre école ciblée", a écrit dimanche sur X Philippe Lazzarini, chef de l'UNRWA.
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