Dans un article publié sur Tehran Times, le président élu Massoud Pezeshkian a décrit sa position sur l’accord nucléaire signé en 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales.
Les relations entre l’Iran et l’Europe ont connu de nombreux hauts et bas. Après le retrait des États-Unis du JCPOA en 2018, les pays européens ont pris 11 engagements envers l’Iran pour sauver l’accord nucléaire et modérer l’impact des sanctions américaines illégales et unilatérales sur notre économie.
Parmi ces obligations, on peut citer la garantie d’opérations bancaires efficaces, la protection efficace des entreprises contre les sanctions américaines ou encore la promotion des investissements en Iran.
Les pays européens ont violé toutes ces obligations, mais ils s’attendent de manière déraisonnable à ce que l’Iran remplisse unilatéralement toutes ses obligations conformément au JCPOA.
Malgré ces écarts, je suis prêt à engager un dialogue constructif avec les pays européens afin d'orienter nos relations sur la bonne voie, fondée sur le principe d'égalité et de respect mutuel.
Les pays européens doivent comprendre que les Iraniens sont un peuple fier dont les droits et la dignité ne peuvent plus être négligés.
Il existe de nombreux domaines de coopération que l’Iran et l’Europe pourront explorer une fois que les puissances européennes auront accepté cette réalité et mis de côté leur suprématie associée aux crises fabriquées de toutes pièces qui gangrènent nos relations depuis si longtemps.
Les opportunités de collaboration comprennent la coopération économique et technologique, la sécurité énergétique, les routes de transit, l'environnement, ainsi que la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue, les crises de réfugiés et d'autres domaines, qui pourraient tous être exploités dans l'intérêt de nos nations.
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