Retirer la nationalité d’un citoyen est déjà une action criminelle et non-démocratique et une flagrante violation des droits de l’homme. Ce geste est encore plus honteux quand il s’est produit de la part d’un Etat européen qui se nomme un défenseur mondial des droits humains.
Voici la réaction de Kemi Seba publiée sur sa page X :
« Plus de nationalité française ? Gloire à Dieu. Libéré je suis de ce fardeau.
J’ai quitté la France depuis bientôt 14 ans à cause de sa politique néocoloniale et de sa négrophobie systémique que je combats depuis l’Afrique frontalement ; j’ai de plus brûlé le passeport depuis plusieurs mois déjà. Me retirer la nationalité car je critique votre néocolonialisme est, chères autorités françaises, une reconnaissance (TRÈS PEU STRATÉGIQUE) de votre part, de l’efficacité de mon travail politique contre VOUS AUTRES, les tenants de cette Françafrique.
La décision du conseil d’Etat vient très en retard, mais mieux vaut tard que jamais.
Ma lettre de demande d’abandon de nationalité trônait, comme nous l’avions annoncé au conseil d’État, sur le bureau de mon avocat depuis plusieurs mois au cas où ce même conseil désavouerait le ministère de l’intérieur.
Tout rentre dans l’ordre désormais. C’est maintenant que tout commence. Courage à vous, car vous venez de nous rajouter des tonnes de litres d’essence dans notre moteur politique. »
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