Selon l'IRNA le jeudi soir, 25 juillet, dans un message le Directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi à l’adresse de Massoud Pezeshkian a écrit : « Je tiens à féliciter Massoud Pezeshkian pour son élection à la présidence de la République islamique d'Iran. »
Il a ajouté : « La coopération entre l'Agence nucléaire internationale et l'Iran est depuis longtemps au centre de l'attention internationale. Je suis convaincu qu’en travaillant ensemble, nous pouvons réaliser des progrès décisifs sur cette question importante. »
Dans une autre partie de son message, M.Grossi a indiqué : « À cet égard, je voudrais annoncer que je suis prêt à me rendre en Iran et à rencontrer le président iranien Massoud Pezeshkian dès que possible. »
Selon l’IRNA, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique avait déjà déclaré à propos de sa coopération avec l'Iran : « Je crois que nous devons revenir à la diplomatie. »
« Nous avions un plan global d'action commune, mais aujourd'hui, il n'existe que sur le papier et personne ne le met en œuvre ni ne s'y tient », a-t-il déploré.
Soulignant la nécessité de la présence d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique dans les installations nucléaires iraniennes, Grossi a ajouté : « Je continue de dire à mes collègues iraniens que des minimums devraient être garantis en termes d'accès de l'AIEA aux installations nucléaires iraniennes afin de contribuer au retour à la deuxième version de l'accord nucléaire. »
Et de préciser : « Le scénario de la Corée du Nord, où l'on a constaté que tous les efforts et négociations pendant des décennies étaient inutiles, ne devrait pas se répéter. »
Ce commentaire de Grossi intervient après que le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique a adopté une résolution à Vienne au début du mois de juin de cette année, demandant à l'Iran d'accroître sa coopération avec l'agence, et d’annuler l'interdiction qu'il avait récemment imposée à l'entrée des hauts inspecteurs de l'agence (issus des pays qui ne mènent pas une politique neutre envers l’Iran et qui agissent en faveur des intérêts intéressés et politisés dictés par le régime d’Occupation d’Israël).
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