Les premières investigations menées par l'Observatoire Euro-Med des Droits de l'Homme n'ont trouvé aucune preuve ou indication d'opérations militaires ou de combattants du Hamas à l'école Tab'een de la ville de Gaza, dont la salle de prière a été ciblée par Israël lors d'un massacre brutal qui a coûté la vie à plus de 100 Palestiniens.
Bien au contraire, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une série de bâtiments où des dizaines de familles palestiniennes avaient trouvé refuge après avoir été déplacées de force de leurs maisons, dont certaines ont depuis été complètement effacées du registre civil.
L'équipe de terrain et juridique d'Euro-Med Monitor a mené une enquête préliminaire à l'école Tab'een, qui abritait plus de 2 500 personnes déplacées dans la ville de Gaza.
Les bombardements israéliens ont visé spécifiquement la salle de prière où les personnes déplacées priaient à l'aube, ainsi que la salle de prière supérieure utilisée pour loger les femmes et les enfants. Les rapports préliminaires indiquent que l'armée israélienne a fait exploser trois bombes de fabrication américaine au cours de l'attaque, qui avaient une capacité énorme à brûler, faire fondre et détruire les corps.
Ramy Abdu, le chef de l’ONG basée en Suisse a précisé : « Sur plus de 100 civils qu’Israël a froidement tués, ils en ont choisi 19 et ont prétendu à tort qu’ils étaient membres du Hamas. Quatre d’entre eux étaient de la famille Jaabari, que je connais personnellement – ils n’ont jamais participé à aucune activité politique ou militaire. Un autre était un imam, un autre était mon voisin de la famille Habib qui avait un grave différend avec le Hamas, et un professeur d’université de la famille Kahlout qui n’a jamais participé à aucun travail politique. »
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