366 jours de guerre à Gaza a causé plus de 42 000 martyrs, 10 000 disparus, 98 000 blessés et plus de 2 millions de déplacés.
Des destructions massives de bâtiments résidentiels et d’infrastructures, et une famine meurtrière, du côté palestinien. Mais la guerre avait aussi des impacts négatifs sérieux sur Israël en particulier dans le domaine économique.
Selon la RFI, depuis le début de la guerre, les investissements étrangers en Israël ont chuté de près de 60%. Cette chute sans précédent a de lourdes conséquences pour l’économie israélienne.
Coface BDi, une importante société d'analyse économique israélienne, estime que 60 000 entreprises israéliennes fermeront cette année.
Le ministère israélien du Tourisme a estimé que la baisse du nombre de touristes étrangers s'était traduite par une perte de revenus de 4,9 milliards de dollars depuis le début de la guerre.
En mai, la Banque d'Israël a estimé que les coûts engendrés par la guerre s'élèveraient à plus de 66 milliards de dollars d'ici la fin de l'année prochaine, y compris les dépenses militaires et civiles, comme le logement des milliers d'Israéliens contraints de quitter leurs colonisations. Cela équivaut à environ 12 % du PIB d'Israël.
Dans un rapport, l'agence de notation de crédit "Fitch" a abaissé la note de crédit du régime d’Occupation d’Israël et a déclaré que les perspectives économiques de ce régime étaient négatives.
L'agence internationale de notation de crédit Fitch a annoncé que les perspectives de croissance économique du régime d'occupation ne sont pas positives en raison de la guerre contre Gaza et des menaces géopolitiques contre Tel Aviv.
Fitch Ratings a déclaré qu'à moyen terme, la dette de Tel Aviv continuera à dépasser 70% de son PIB.
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