Selon l'agence de presse Wafa, le bilan du massacre commis par l'occupation israélienne à Beit Lahia s'élève à 40 martyrs, dont des enfants et des femmes, et 80 blessés.
Environ 1 000 Palestiniens ont jusqu’à présent été tués au cours des 22 jours d’offensives militaires israéliennes dans le nord de Gaza, que les responsables palestiniens décrivent comme une campagne de génocide et de nettoyage ethnique.
Selon Amnesty international, environ 400 000 civils continuent de vivre au nord de Wadi Gaza, dans les gouvernorats de Gaza-Nord et de Gaza, soit un peu plus d’un tiers de la population de la zone avant octobre 2023. Les personnes qui sont restées ont dû endurer, en plus des bombardements destructeurs, une urgence alimentaire orchestrée par Israël.
Il y a un an, le 12 octobre 2023, quelque 1,1 million de Palestiniens vivant au nord de Wadi Gaza se sont vu imposer un ordre illégal d’« évacuation », qui a forcé des centaines de milliers de personnes à fuir vers le sud en quête de sécurité.
Ces derniers jours, la situation est devenue encore plus critique depuis que l’armée israélienne a renforcé son siège de la zone. Les trois hôpitaux qui fonctionnent partiellement dans le nord – l’hôpital Kamal Adwan, l’hôpital Al Awda et l’hôpital indonésien – font l’objet d’ordres d’« évacuation ».
Israël a bloqué à nouveau l’acheminement de l’aide humanitaire vitale pour la population civile.
Amnesty international écrit dans un article sur son site : Israël doit renoncer aux derniers ordres d’« évacuation » du nord de Gaza et autoriser l’accès immédiat et sans entrave de l’aide humanitaire.
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