30 oct. 2024, 12:43
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Loi anti-UNRWA : complot d’Israël contre le droit au retour de 6 millions réfugiés palestiniens

Téhéran (IRNA)- La Knesset adopte des lois contre l’agence onusienne UNRWA. Israël a sanctionné les financements de cette structure de la défense des réfugiés palestiniens. Quel complot peut être envisagé par Tel Aviv contre ce symbole de Nakba ?

Une série d’accusations a été commencée par une fausse information sur l’implication de certains membres de l’UNRWA dans l’opération du 7 octobre 2023 du Hamas. Les directeurs de cette agence ont réfuté les diffamations des médias sionistes, mais cela n’a pas pu convaincre les Etats occidentaux qui, sous pression des lobbies sionistes, ont arrêté les financements de cette structure humanitaire de laquelle dépend la vie des millions de réfugiés palestiniens, en Palestine occupée et aussi en Jordanie, au Liban et en Syrie.

 Dans le même sens, la Knesset a adopté deux projets de loi : l'un interdisant à l'UNRWA toute activité en Israël, et l'autre interdisant aux responsables israéliennes tout contact avec l'UNRWA - rejetant ainsi le traité 1967 qui permet à l'UNRWA de fournir des services aux réfugiés palestiniens dans les zones sous contrôle israélien.

Quel plan peut être envisagé par Israël contre l’UNRWA ?

L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a été fondé par l’Assemblée générale des Nations Unies le 8 décembre 1949. Sa création est liée à la première guerre lancée par Israël contre les musulmans et les chrétiens de la Palestine en 1948.

Ce fonds devait coordonner les opérations d’aide de courte durée en faveur des réfugiés de Palestine. Le nombre de réfugiés enregistrés durant cette guerre d’occupation (Nakba) en 1948 est encore controversé à l’heure actuelle. Les chiffres varient entre 700 000 et plus de 950 000 réfugiés. L’UNRWA parle aujourd’hui d’environ 750 000 réfugiés de Palestine en 1950.

Le nombre de réfugiés enregistrés est passé de 750 000 à l’origine à 5,6 millions aujourd’hui (auxquels s’ajoutent 620 000 autres ayants droit). L’UNRWA emploie plus de 27 000 personnes et dispose d’un budget total de 1,4 milliard de dollars. 709 écoles et 141 établissements de santé sont gérés par l’UNRWA. 

Ces chiffres qui s’affichent dans tous les documents officiels de l’ONU sont déjà une preuve contre le projet maléfique d’Israël pour compléter l’occupation illégale de la Palestine.


En effet, l’UNRWA symbolise le Droit au retour des réfugiés palestiniens. Cela est une des raisons de la haine de Tel Aviv contre cette agence onusienne.

Un an avant la création de l’UNRWA, le 11 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 194. À l’article 11, elle prévoit qu’« il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins.

Selon le site de l’ONU, cette résolution a ensuite été réaffirmée plus de 135 fois, y compris par le Conseil de sécurité. Le droit au retour est également inscrit dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 (Pacte II, art. 12, par. 4), cette fois sous la forme d’un droit individuel. 

Il y est dit : « Nul ne peut être arbitrairement privé du droit d’entrer dans son propre pays ». La manière dont le « droit au retour » prévu par la résolution 194 doit être compris et mis en œuvre dans le contexte du Proche-Orient donne lieu à différentes interprétations.

De nombreux réfugiés palestiniens considèrent l’UNRWA comme le garant de leur droit au retour.

Le retour de plus de 6 millions de Palestiniens dans leur terre historique est la fin des rêves d’occupation du régime sioniste.

« Les appels lancés aujourd'hui par le gouvernement israélien en faveur de la fermeture de l’UNRWA ne concernent pas la neutralité de l'Agence. Ils cherchent à éliminer le rôle de l’UNRWA dans la protection des droits des réfugiés palestiniens et en tant que témoin de leur sort continu. », annonce le commissaire général de l’UNRWA dans sa lettre adressée le 22 février au président de l’Assemblée générale de l’ONU.

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