Dans un discours prononcé lors d'une réunion d'urgence de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe à Riyad ce lundi 11 novembre, ben Salmane a déclaré que l'Arabie saoudite était fermement opposée au « génocide collectif » mené par Israël contre les Palestiniens de la bande de Gaza, à son agression au Liban et à la violation de la souveraineté de l'Iran.
Il faisait référence au dernier acte d'agression du régime d’Occupation israélien contre la République islamique, au cours duquel des avions de guerre israéliens ont utilisé l'espace aérien irakien contrôlé par les occupants américains dans la région (Centcom) pour lancer des frappes aériennes contre plusieurs installations militaires à Téhéran, la capitale, et dans deux autres provinces iraniennes le mois dernier.
Ben Salman a remercié le gouvernement iranien d'avoir proposé le sommet des dirigeants arabes et musulmans pour discuter des agressions continues d'Israël contre le peuple palestinien à Gaza et de l'expansion de son agression au Liban.
« L’Arabie saoudite condamne une fois de plus le génocide perpétré par Israël, qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés parmi les civils majoritairement des femmes et des enfants », a-t-il déclaré.
Il a également appelé la communauté internationale, en particulier les Nations Unies, à intervenir et à mettre fin à l’agression israélienne, soulignant que l’occupation des territoires palestiniens est illégale.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a également déclaré lors de cette réunion : « Il n'y a plus de mots pour décrire ce que le peuple palestinien endure. Ce que font les occupants est la destruction de l'avenir de la coexistence et de la paix dans la région », a-t-il prévenu.
« Ce qu'il faut maintenant, c'est l'établissement d'un cessez-le-feu au Liban », a-t-il insisté pour sa part.
La deuxième réunion d'urgence de l'Organisation de la Coopération islamique et de la Ligue arabe a débuté le lundi avec la présence de responsables de plus de 50 pays à Riyad, la capitale de l'Arabie saoudite.
Le premier vice-président Mohammad Reza Aref a également prononcé un discours lors de la réunion.
Cette réunion s'est tenue sur proposition de l'Iran et sous la direction d'Abbas Araghchi, le ministre des Affaires étrangères de notre pays.
Sont présents à ce rendez-vous les dirigeants, responsables et représentants des pays arabes et islamiques, dont le Président du Kirghizistan, le Premier Ministre marocain, le Président de la Somalie, le Président du Tchad, le Président du Conseil présidentiel du Yémen, le Président de l'Algérie, le Ministre des Affaires étrangères de la Guinée, le président de l'Autorité palestinienne, l'émir du Qatar, le président de la Mauritanie, le Premier ministre du Pakistan, le président de la Tunisie, le premier ministre de la Malaisie, le président du Tadjikistan, le président des Maldives, le Président du Conseil présidentiel de Libye, le roi de Jordanie, le prince héritier du Koweït, le vice-Premier ministre des Émirats arabes unis, le président de la Syrie, le premier ministre de l'Irak, le président du Conseil de transition et le président du Soudan.
Le président iranien Massoud Pezeshkian n’a pas assisté à la réunion pour des raisons « d’urgence » en sa qualité de chef de l’exécutif. Toutefois, lors d’une conversation téléphonique avec le prince héritier saoudien, M. Pezeshkian a annoncé la présence du Premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, au sommet.
Le sommet intervient un an après une réunion similaire de l’OCI, au cours de laquelle les participants ont dénoncé les actes barbares de l’armée israélienne dans la bande de Gaza.
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