Le vice-président iranien rencontre le prince héritier saoudien

Téhéran, IRNA - Le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a rencontré ce lundi le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à Riyad.

Au cours de la rencontre à Riyad, Aref et Ben Salmane ont réitéré sur le fait que les relations irano-saoudiennes sont « irréversibles ».

Le Premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a prononcé un discours lors de la deuxième réunion d’urgence conjointe de l’Organisation de coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe, qui s’est tenue ce lundi 11 novembre dans la capitale saoudienne Riyad à la demande de la République islamique d’Iran dans le but de mettre un terme à la guerre et à l’effusion de sang dans la bande de Gaza et au Liban.

S'adressant à un sommet extraordinaire ce lundi 11 novembre 2024 à Riyad, sur fond de la crise dans la région, M.Aref a critiqué l'inefficacité des mécanismes internationaux pour arrêter l'agression israélienne à Gaza et au Liban, appelant à une « action collective » des dirigeants islamiques et arabes pour atteindre cet objectif.

Mohammad Reza Aref a exprimé sa reconnaissance à l’Arabie saoudite pour l’organisation de cette réunion importante, dans un contexte marqué par la sensibilité de la situation dans la région.

Après avoir rendu hommage aux martyrs de la Résistance, le Premier vice-président iranien a souligné le droit à l’autodétermination du peuple palestinien opprimé, avant de déclarer que l’indifférence face à la cruauté, à l’agression et à l’injustice engendre l’inaction et la passivité. « C’est une sorte de négligence morale qui enhardit le criminel », a-t-il ajouté.  

M. Aref a indiqué que la réticence ou l’incapacité des Nations unies et d’autres institutions de défense des droits de l’homme à prendre des mesures efficaces pour mettre fin au génocide des Palestiniens ont fait preuve de l’indifférence imposée à la communauté internationale face au meurtre de plus de 50 000 personnes innocentes et aux crimes commis par le régime israélien au Liban avec la participation politique, financière, militaire et de renseignement des États-Unis.

Les dirigeants de plus de 50 pays islamiques et arabes se sont réunis dans la capitale saoudienne pour la deuxième réunion d'urgence de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe pour discuter des crimes et exactions perpétrés par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza et au Liban.

Aref a défini à cet effet trois objectifs principaux et a exhorté les dirigeants musulmans et arabes à œuvrer pour les atteindre : « Mettre un terme aux atrocités israéliennes en cours, mettre en œuvre les mesures nécessaires pour garantir qu'elles ne se reproduisent plus et fournir une compensation adéquate pour les dommages infligés aux peuples de Palestine et du Liban », a-t-il insisté.

Le vice-président iranien a souligné l’obligation morale de toutes les nations de faire face à ce qu’il a décrit comme « l’une des injustices les plus graves du temps moderne ». Il a dénoncé à cette occasion l’occupation barbare des territoires palestiniens et le déplacement forcé et le génocide continus contre le peuple de cette région.

Il a de même exprimé sa profonde inquiétude face à la « catastrophe honteuse » qui s’est déroulée au cours de l’année écoulée en Palestine occupée et plus récemment au Liban, l’attribuant non seulement à la barbarie d’une entité occupante raciste mais aussi au « sentiment d’impunité » dont elle jouit au vu du soutien inconditionnel des États-Unis et de plusieurs autres gouvernements alliés occidentaux.

Il a souligné que plus de 50 000 personnes innocentes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées à Gaza, et que des atrocités similaires sont actuellement en cours au Liban. Une situation dramatique provoquée à l’ombre des soutiens politique, financier, de renseignement et militaire des États-Unis.

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