"Aucun dirigeant français ne participera au segment de haut niveau, c'est la première fois depuis l'accord de Paris" de 2015, avait déclaré la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, au Sénat, mercredi 6 novembre.
Emmanuel Macron ne participera donc pas au sommet qui regroupe les chefs d'Etat et de gouvernement les 12 et 13 novembre.
L'organisation de ce sommet par l'Azerbaïdjan est dénoncée par de nombreuses personnalités politiques françaises. C'est le cas notamment d'Anne Hidalgo (PS), de Laurent Wauquiez (LR) ou de Yannick Jadot (Écologistes). Ils ont appelé "le gouvernement à soutenir une action forte et symbolique pour le boycott de la COP29", dans une tribune publiée dans Le Figaro.
Les critiques contre la COP29 Bakou oscillent entre deux axes en France. D'abord comme le cas de la COP28 Dubaï 2023, la désignation d'un pays gazier-pétrolier est déjà un problème selon les écologistes français.
"L'économie de l'Azerbaïdjan repose sur le gaz et le pétrole de la mer Caspienne. Les hydrocarbures, quand même, pèsent à eux seuls 92 % des exportations", souligne un texte publié dans le journal La Tribune Dimanche signé par Bruno Retailleau, alors sénateur LR de Vendée, Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France, Carole Delga, présidente PS de la région Occitanie, Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier, Jeanne Barseghian, maire écologiste de Strasbourg et Michèle Rubirola, première adjointe au maire de Marseille.
La deuxième critique concerne la crise Arménie-Azerbaïdjan.
Par exemple, Œuvre d’Orient une association française d’aide aux chrétiens d’Orient demande à la communauté internationale de boycotter la COP 29 mi-novembre 2024.
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