En visite à Chypre, Joseph Borrell, a précisé que les États membres de l'Union européenne n'ont pas la latitude de choisir d'exécuter ou non le mandat d'arrêt contre Netanyahu et Galant.
Il a déclaré que les pays signataires du Traité de Rome ont l'obligation légale de mettre en œuvre les décisions de la Cour pénale internationale, soulignant que cette obligation n'est pas une option mais un impératif juridique. Josep Borrell a insisté sur le fait que les pays souhaitant rejoindre l'Union européenne doivent absolument se conformer à cette obligation.
Il a déclaré à Reuters qu'il serait absurde que les nouveaux membres de l'UE soient tenus de respecter des engagements que les membres actuels de l'Union ne respectent pas eux-mêmes. En même temps, Washington a exprimé son désaccord avec la décision de la Cour pénale internationale, tandis que Tel-Aviv a condamné cette décision, la qualifiant d'« antisémite ».
Dans ce contexte, le chef de la politique étrangère de l’UE, a également abordé la question de la critique des politiques israéliennes. Il a affirmé qu'il est essentiel de pouvoir critiquer les actions d’Israël sans être immédiatement accusé d'antisémitisme. Il a souligné que chaque fois qu'une critique est formulée à l'encontre des politiques israéliennes, les partisans du sionisme n'hésitent pas à qualifier cette opposition d'antisémitisme.
Borrell a indiqué qu'il a le droit d'exprimer ses désaccords avec les décisions du régime israélien, qu'il s'agisse de Netanyahu ou d'autres figures politiques. Après sa visite à Chypre, il se rendra au Liban pour des discussions bilatérales avec des responsables politiques et des représentants de l'ONU.
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