La journaliste et présentatrice palestinienne de la radio Voix d'Al-Aqsa, Eman Shanti, a été tuée avec ses trois enfants et son mari mercredi lorsque les forces d'occupation israéliennes ont ciblé sa maison dans le quartier de Sheikh Radwan à Gaza, portant le bilan total des morts depuis l'année dernière à 193, a annoncé mercredi une organisation locale.
« Comment sommes-nous encore en vie ? Que les martyrs reposent en paix », a écrit Eman sur Facebook trois heures avant la frappe de l’armée du régime sioniste. Aux côtés d’Eman, son mari Helmi et leurs trois enfants Alma, Omar et Bilal ont également été tués.
Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a confirmé sa mort, portant le nombre de journalistes tués depuis le début du génocide à 193.
Le Forum des médias palestiniens a condamné « le silence international et l’incapacité à protéger les journalistes palestiniens pour leur permettre d’exercer leurs fonctions professionnelles conformément aux lois internationales et aux conventions humanitaires ».
Israël a lancé une guerre génocidaire dans la bande de Gaza qui a tué plus de 44 800 personnes, principalement des femmes et des enfants, à la suite d’une attaque surprise des groupes de résistance le 7 octobre de l'année dernière en réaction à des décennies de calvaires subies par les Palestiniens.
Le régime israélien a perdu cette guerre face à la Résistance: après environ 14 mois, il n’a pas réussi à faire capituler les groupes de résistance dans une zone bornée et assiégée depuis des années. Il a ensuite perdu le soutien de l’opinion publique mondiale intimidée par des crimes commis ouvertement à Gaza.
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