16 déc. 2024, 02:55
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L’éducide et la chasse aux élites perpétrés par Israël dans le monde musulman

Téhéran - IRNA – Les assassinats ciblés visant, ces derniers jours, les éminentes personnalités scientifiques qui font partie des élites de la société syrienne, telles Dr Zohreh Al-Homsieh, microbiologiste, Dr Hamdi Ismail Nadi, chimiste organique, et Dr Shadia Rifai Habbal, physicienne et astrophysicienne, sources de fierté en Syrie, ont choqué la communauté scientifique mondiale.

Ces actes d’assassinat, qui sont le résultat du chaos survenu après la chute du gouvernement Assad et le modus operandi auquel ont fait recours les tueurs, rappellent les assassinats ciblés de professeurs d'université et d'élites irakiennes par des éléments mercenaires au service de l’Arrogance américano-sioniste, lors de l'occupation de l'Irak par les États-Unis.

Pendant l’occupation de l’Irak, on a assisté à l’assassinat des scientifiques et à la liquidation des élites savantes du pays arabe par l’axe américano-sioniste, à l’époque on n’y a prêté que très peu d’attention. Mais un document déclassifié du Département d’État américain datant de 2005, a mis au grand jour les détails sur l’assassinat de 730 scientifiques et élites irakiens par des éléments du Mossad et sous la supervision directe des États-Unis.

Selon la source, des mercenaires au service du Mossad actifs en Irak avaient pour mission d'assassiner des scientifiques nucléaires et biologiques ainsi que d'éminents professeurs d'université.  Au moins 530 scientifiques irakiens et plus de 200 professeurs d'université et autres personnalités élevées au rang d’élites figuraient sur la liste noire et terroriste des États-Unis et du régime d’Occupation israélien en Irak.

Les assassinats ciblés de scientifiques musulmans en Égypte et en Iran sont également un vieux projet qui remonte à un passé lointain.

L'assassinat des scientifiques nucléaires iraniens à savoir Massoud Ali Mohammadi, Majid Shahriari, Mostafa Ahmadi Roshan, Dariush Rezainejad et Mohsen Fakhrizadeh figure parmi ceux perpétrés ouvertement par Israël.

Depuis le début de la campagne génocidaire barbare du régime sioniste contre les Palestiniens de la bande de Gaza en octobre 2023, les forces sionistes ont mené de nombreuses attaques contre plus de 200 centres éducatifs et d’établissements d’enseignement supérieur, dans l’enclave côtière assiégée.

En juillet 2024, les Nations Unies ont annoncé dans un rapport que les 19 universités de Gaza avaient été bombardées par l’armée israélienne, ce qui signifie la destruction de 80 % des bâtiments universitaires : « C’est une guerre contre l’éducation ».  Il a également annoncé le mort de 103 universitaires dans les bombardements. A cela s’ajoute au moins 90 000 étudiants blessés ou victimes de la guerre par d’autres manières : Il y a un grand nombre d’étudiant qui avaient été admis pour poursuivre leurs études, mais aujourd’hui, leurs universités ne sont plus qu’un tas de ruines.

Face à ces atrocités, les Nations Unies sont sévèrement critiquées. L’ONU n’était même pas capable de stopper les attaques insensées du régime d’Occupation sioniste contre les universités et les centres scientifiques. On se demande si la Sorbonne ou les universités du MIT avaient été bombardées au lieu de ceux de Gaza, les Nations Unies auraient-elles encore observé si passivement ?

Les exactions criminelles du régime d’Occupation sioniste d’éliminer les élites savantes du monde musulman, en Iran, en Irak, en Syrie, en Palestine, au Liban et … , de bombarder des centres scientifiques et de mener des actes de sabotage contre les sites industriels, ou encore détruire les infrastructures scientifique et industrielle des pays cibles, s'ajoutent à d'autres crimes perpétrés par Israël, dont le but est de freiner les progrès scientifiques, industriels et économiques des nations qui aspirent à l’indépendance, manière de provoquer des perturbations dans la marche en avant des pays musulmans. Sinon, quelle est la raison de l'assassinat d'un professeur d'université ou des scientifiques célèbres d'un pays ?

Par Mahdi Badpa, directeur général au ministère iranien des Sciences, pour les Affaires culturelles et sociales

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