25 déc. 2024, 21:25
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Iran/nucléaire : la Russie espère que l'AIEA sera impartiale, (porte-parole de la diplomatie russe)

Moscou - IRNA - La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou espère que l'AIEA saura garantir l'impartialité des contrôles dans le cadre de son mandat technique, sans se politiser, sans succomber aux ruses absolument perverses du camp occidental".

Selon la porte-parole de la diplomatie russe Moscou espère que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) adoptera une approche impartiale dans la surveillance des installations nucléaires iraniennes",

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a commenté les propos du directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafaël Grossi, qui a prétendu que l'Iran était capable de produire des armes nucléaires.

 "La Russie espère que l'AIEA adoptera une approche impartiale dans la surveillance des installations nucléaires iraniennes", a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.

"Nous espérons que l'AIEA saura garantir l'impartialité des contrôles dans le cadre de son mandat technique, sans se politiser, sans succomber aux ruses absolument perverses du camp occidental", a déclaré la diplomate lors d'un point de presse. "Nous voyons cela comme une garantie nécessaire d'une coopération constructive entre l'agence et l'Iran, dont nous avons toujours soutenu le renforcement", a-t-elle ajouté.

Mme Zakharova a commenté les propos du directeur général de l'AIEA, Rafaël Grossi, qui a prétendu que l'Iran pourrait produire des armes nucléaires. Selon la diplomate russe, "de telles manipulations, qui visent à présenter l'AIEA comme un complice, voire l'initiateur d'attaques politiques contre Téhéran, poursuivent toujours un seul objectif : présenter le programme nucléaire iranien comme la principale menace en Asie de l'Ouest, qu'il faut combattre par tous les moyens".

"La communauté internationale a clairement compris que c'est précisément l'Occident qui a sapé l'accord, alors que Téhéran a indiqué à plusieurs reprises qu'il était prêt à revenir aux paramètres du Plan global d'action commun (PGAC) en cas d'actions réciproques synchronisées de Washington, Bruxelles et Londres", a souligné Mme Zakharova.

La diplomate a expliqué que « ni le traité, ni l'accord ne prévoient de restrictions quantitatives au développement nucléaire pacifique si toutes les activités nucléaires du pays restent sous le contrôle de l'agence », alors que le programme nucléaire iranien « a toujours été inspecté au plus haut degré » par l'AIEA.

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