Pour traverser la période tumultueuse actuelle, il faut éviter les divisions et les intérêts sectoriels, selon le ministre iranien des Affaires étrangères

Téhéran, IRNA - Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a adressé un message sur X à l'adresse de hauts responsables de la Ligue arabe disant que traverser la période tumultueuse actuelle dans la région nécessite de la rationalité, de la coopération et d'éviter les divisions et les intérêts sectoriels.

Araghchi a expliqué que le désir de Téhéran de parvenir à la stabilité répond à des raisons tout à fait claires, qui sont « de préserver l'unité du territoire syrien et le l’intégrité de ses terres, pour assurer la sécurité de toutes les composantes ethniques et sectaires, y compris les sunnites, les chiites, les alaouites et les Kurdes, et pour préserver la sécurité et le caractère sacré des lieux saints et des sanctuaires.

Il a ajouté que les raisons de Téhéran sont également de " limiter la possession d'armes illégales, de rejeter toute forme d'intervention étrangère sous quelque prétexte que ce soit et d'éviter que la Syrie ne devienne un refuge pour le terrorisme, l'extrémisme et la violence afin que la Syrie ne constitue pas une menace pour ses voisins".

Il a également expliqué que stabiliser et prévenir le chaos en Syrie est important pour l'Iran, afin de " garantir que la Syrie ne constitue pas une menace pour ses voisins et l'ensemble de la région, pour empêcher de nouvelles aventures et la poursuite de politiques expansionnistes dangereuses par Israël et le forcer à se retirer des territoires occupés et former un gouvernement inclusif en Syrie".

" Dans le même temps, nous sommes également préoccupés par la sédition et les excuses visant à détourner l’attention de l’opinion publique régionale et internationale vers des menaces irréalistes", a-t-il averti.

Araghchi a réaffirmé les objectifs des séditionnistes, qui sont de « légitimer l’occupation continue de certaines parties du territoire syrien, notamment par Israël et les États-Unis, de justifier l’ingérence étrangère dans les affaires syriennes, de priver certaines couches du peuple syrien de l’autodétermination et blâmer le monde extérieur pour les problèmes de ce pays.

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