Seyyed Abbas Araghchi s’exprimant lors d’une interview exclusive avec CCTV Chine a ajouté : « Nous sommes prêts à reprendre les négociations sur le programme nucléaire iranien. Pendant plus de 2 ans, nous avons négocié de bonne foi avec les pays 5+1 et finalement nous avons réussi à parvenir à un accord que le monde entier a accepté et admiré comme une réalisation diplomatique. »
« Nous l’avons mis en œuvre avec de bonnes intentions, mais c’est Washington qui a décidé de s’en retirer unilatéralement sans aucune raison ni justification et a amené la situation à ce point », a déploré le plus haut diplomate iranien.
Araghchi a renchéri : « Nous sommes toujours prêts à entamer sans délai des négociations constructives concernant notre programme nucléaire. Négociations visant à parvenir à un accord. »
Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran a poursuivi : « La formule qui existe, à notre avis, est la même que la formule précédente du JCPOA (acronyme anglais du Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien (PGAC)), à savoir le renforcement de la confiance dans le programme nucléaire iranien en échange de la levée des sanctions. »
« Sur cette base, nous sommes prêts à négocier », a-t-il insisté.
« Un cycle de négociations a eu lieu avec les pays européens. Un deuxième a également été décidé et se tiendra avec trois pays européens dans les deux prochaines semaines », a fait savoir Abbas Araghchi.
Et a précisé : « Dans le cas de la position américaine, il est naturel que le nouveau gouvernement formule sa propre politique et nous prendrons une décision sur cette base. Quant à la Chine et à la Russie (deux autres signataires du PGAC), les deux pays étaient deux membres efficaces des négociations dans le passé et, du point de vue de la République islamique d’Iran, elles devraient continuer à jouer un rôle constructif dans ces négociations ».
« C'est notre souhait et notre volonté », a-t-il insisté avant de conclure : « En tant que diplomate, je crois que des solutions diplomatiques peuvent être trouvées même dans les situations les plus difficiles, mais cela dépend de la volonté politique et de la créativité et de l'initiative dont disposent les diplomates pour trouver de nouvelles voies et trouver des solutions avec de nouvelles formules pour parvenir à un accord. Trouver une solution est difficile mais pas impossible, s’il y a une volonté politique de l’autre côté. »
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