Cheikh Naïm Qassem : Le général Soleimani était un commandant stratégique aux niveaux intellectuel, politique et militaire

Téhéran - IRNA - Le secrétaire général du mouvement de la Résistance libanais, Hezbollah, a souligné ce samedi soir que le général Qassem Soleimani était un « commandant stratégique » aux niveaux intellectuel, politique et militaire (Pour la voie de Dieu). »

Cheikh Naïm Qassem s’exprimant à l'occasion du cinquième anniversaire, ce samedi, 4 janvier 2025, de la mort en martyre du lieutenant général Qassem Soleimani, ancien commandant de la Force Qods (Force extérieure) du Corps des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI) et de son compagnon de lutte, le commandant irakien, Abu Mahdi al-Muhandis, a qualifié le martyr Soleimani de « commandant stratégique aux niveaux intellectuel, politique et militaire », avant d’ajouter : « Le martyr Soleimani était un élève de l'Islam authentique et noble du Grand Prophète, le très vénéré Muhammad (Paix sur lui et sa descendance) et de l'école de l'imam Khomeini (que Dieu lui accorde sa miséricorde) et de l'imam Khamenei (que Dieu le protège).

Il a ajouté : « Le martyr Soleimani avait saisi les conspirations et les plans néfastes américains en Irak et en Afghanistan. C’est pourquoi il a agi pour lier les composantes de la Résistance au profit de la cause palestinienne ».

Il a poursuivi : « Ce qui s'est passé dans la bataille d'‘Uli al-Bas a fermé la voie aux espoirs illusoires d'Israël au Liban, il aurait pu se produire au Liban ce qui s'est passé en Syrie. Je crois que le peuple syrien jouera un rôle dans l'avenir dans la confrontation avec Israël. »

Le secrétaire général du Hezbollah Libanais a renchéri : « La résistance est notre option pour libérer la terre, soutenir la souveraineté et aider la Palestine. La lutte contre l'expansion du régime d'Occupation est également notre droit. La direction de la Résistance décide du moment, de la manière et des moyens de la Résistance ainsi que des armes à utiliser. »

Cheikh Naïm Qassem a ajouté : « Il n'y a pas de calendrier déterminé pour les actions de la résistance ni dans les accords (de cessez-le-feu) ni après les 60 jours. Notre patience dépend de notre décision sur le moment approprié, et la direction de la Résistance saura décider quand il faut patienter, quand agir et quand répondre. (Le suivi du cessez-le-feu) est une tâche pour le gouvernement afin de suivre la mise en œuvre de l'accord avec la coopération des observateurs. Qu’ils sachent que la Résistance est forte et bien équipée. »

« Le peuple palestinien est un peuple exceptionnel et persévérant, et ce peuple vivra grâce à sa Résistance. Salutations au Yémen, un pays pauvre mais riche par son peuple, sa direction, sa foi et sa fermeté, qui combat les États-Unis et Israël. »

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