"La France devrait abandonner sa posture postcoloniale et néocoloniale, héritée de la logique de la Françafrique, pour assumer un rôle de médiation et œuvrer en faveur du bien-être des populations locales, plutôt que de privilégier ses seuls intérêts opportunistes.", note le site Insoumission du parti LFI.
Le mouvement de gauche dessine une image triste du tissu social de cette île déchirée par les traces de la colonisation :
« Les habitants des Comores qui n’ont pas signé de déclaration de reconnaissance de leur nationalité française avant le 11 avril 1978 et tous ceux et celles qui sont né.es dans les autres îles que Mayotte après le référendum de 1974 ont perdu la nationalité française et sont désormais considérées comme étranger.es. De ce fait, dans une même famille, il peut y avoir aussi bien des Français.es que des Comoriens.
Avant la colonisation, par le commerce maritime, ces populations se sont toujours déplacées dans une île et l’autre, entre les Comores, le Madagascar, et la côte sud-ouest de l’Afrique. Le tissu social a été renforcé par les mariages inter-îles.. »
Le cyclone Chido a offert une occasion d'exploitation politique aux politiciens en France.
Macron a été vivement critiqué par les Mahorais lors de sa visite dans l’île africaine colonisée par la France depuis 1841.
Marin le Pen (RN) s’est également rendu à Mayotte pour parler de son fantasme de « l'immigration clandestine » dans le département le plus pauvre de la France. Mais les habitants exigent plutôt des médecins et des aides financières au lieu des figures politiques françaises.
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