Le Président Macron a reçu, hier, les ambassadeurs français au Palais de l’Elysée, dans le cadre de la Conférence annuelle des ambassadeurs. Une occasion pour le chef de l’Etat français d’exprimer la position de la France sur les évolutions en cours en Asie occidentale (Proche et Moyen-Orient).
« Nous avons, en effet, réussi à empêcher la mise en place d'un califat territorial qui aurait menacé les intérêts de la France et sa sécurité. Et nous avons œuvré, et continuons de le faire, dans le cadre de l'opération Inherent Resolve contre le terrorisme au Levant, avec là aussi un engagement exemplaire. », a annoncé Macron à-propos des menaces terrorisme dans la région du Proche-Orient.
L'opération Inherent Resolve (OIR) est le nom de l'opération militaire menée dans le cadre de la coalition internationale en Irak et en Syrie, contre le Daesh.
« Au Proche-Orient, nous devons regarder sans naïveté le changement de régime en Syrie. Nous savons aussi que c'est depuis ce sol qu'ont été conçus et fomentés les attentats de 2015, en novembre, et que les groupes terroristes continuent à agir dans la région. Et nous devons, au Levant, au Sahel, dans d'autres régions du monde où des groupes terroristes s'organisent, continuer l'extrême vigilance, la mobilisation de notre réseau, l'organisation de nos services de sécurité. », ajoute Macron.
« En Syrie, restons fidèles aussi à notre engagement pour une Syrie souveraine, libre et respectueuse de sa pluralité ethnique, politique et confessionnelle. Nous serons fidèles à nos alliés dans la lutte contre le Daesh. Et nous sommes vigilants sur le cours de la transition politique qui débute. Le ministre français des Affaires étrangères s'est rendu à Damas il y a quelques jours, et il a très clairement rappelé nos attentes : intégrer toutes les composantes de l'opposition à l'ancien régime, assurer la sécurité des réfugiés pour leur retour en Syrie, poursuivre la lutte contre le terrorisme avec clarté. Nous souhaitons que la nouvelle Syrie participe, en effet, à la sécurité et à la stabilité régionale, et c'est dans cet esprit que nous organiserons au printemps une troisième édition de la conférence de Bagdad pour faire de nouveaux projets concrets à l'échelle régionale dans l'intérêt de tous pour la paix et la sécurité. »
Le président français continue ses remarques sur les risques sécuritaires contre la France : « Alors même que nous avons été en Europe touchés encore par le terrorisme. Nous savons que le terrorisme est un risque qui demeure prégnant dans nos sociétés, et qui implique qu'il n'y ait aucun relâchement et une vigilance collective. Il ne faut donc aucun répit dans la lutte contre le terrorisme. Nous devons tenir en bloc et continuer de le faire à l'international. »
En ce qui concerne l’agression sioniste contre les Palestiniens, Macron souligne : « Les guerres du Proche-Orient ne sont pas des conflits lointains. À Gaza, d'abord, il n'y a aucune justification militaire à la poursuite des opérations israéliennes, aux entraves délibérément misent à l’aide humanitaire et à l'état de faim et de dénuement extrême auquel la population civile est réduite. Dès novembre 2023, la France s'est exprimée en demandant clairement à un cessez-le-feu. Notre priorité reste ce soutien humanitaire en lien avec nos partenaires de la région et le soutien à toutes les populations. »
« De la Corne de l'Afrique au golfe de Guinée en passant par le Khorassan et d'autres régions, nous savons que l'emprise des groupes terroristes continue de prospérer. En somme, la menace n'est pas derrière nous. », a conclu le président français.
Malheureusement, le président français dans certaines parties de son discours a charpenté des accusations sans fondement contre l’Iran alors que même d’après les mots prononcés dans le cadre du même discours concernant la lutte contre le terrorisme de Daesh, les deux Sommets de Bagdad et la quette de paix dans la région, la République islamique d’Iran a contribué colossalement dans la défaite des terroristes en Irak et en Syrie.
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