Le National Weather Service a prévenu que le temps serait « particulièrement dangereux » mardi, avec des rafales de vent pouvant atteindre 65 miles par heure (105 kilomètres par heure). La maire de Los Angeles, Karen Bass, critiquée pour sa réaction initiale à la catastrophe, s’est dite convaincue, lundi, que la région était prête à faire face à cette nouvelle menace, grâce à l’arrivée de pompiers supplémentaires venus de tous les Etats-Unis, ainsi que du Canada et du Mexique.
L’incendie d’Eaton, près de Pasadena, est contenu à 33 % selon Cal Fire, le département des forêts et de la protection contre les incendies de Californie, tandis que l’incendie de Pacific Palisades, sur la côte, ne l’est qu’à 14 %. Les incendies qui ont débuté mardi 7 janvier, au nord du centre-ville de Los Angeles, ont tué au moins 24 personnes et détruit plus de 12 000 maisons, voitures, commerces et autres structures.
Près d'une semaine après que ses collines se sont embrasées, Los Angeles voit les vents de Santa Ana menaçant d'attiser les flammes se renforcer lundi. «Non seulement ces conditions extrêmes et dangereuses compliquent beaucoup la lutte contre les incendies en cours, mais elles rendront de nouveaux départs de feux beaucoup plus probables», alertent les services météo américains. «Des conditions météo extrêmement propices aux feux» se développent dans la région, où des rafales soufflent déjà jusqu'à 120 km/h dans certaines zones, et elles dureront au moins jusqu'à mercredi, avertissent-ils.
Assiégée par les flammes depuis mardi dernier, la deuxième ville des Etats-Unis compte ses morts jour après jour: le bilan s'est alourdi dimanche à 24 personnes décédées, selon les autorités locales.
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