Ismaïl Baghaï, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors de sa conférence de presse lundi 3 mars, a adressé ses félicitations au peuple iranien à l'occasion de l’arrivée du mois béni de Ramadan et a déclaré : « J’espère que nous pourrons tirer profit des bénédictions de ce mois et qu’il sera un mois de paix et de prospérité pour tous les musulmans. »
En réponse à une question concernant la rencontre entre le président ukrainien et Donald Trump à la Maison-Blanche, il a affirmé : « Cette rencontre a été observée par tous, et chacun peut avoir sa propre interprétation de la manière dont les discussions ont eu lieu et des sujets abordés. Ce qui est important pour nous et pour notre région, c’est que la sécurité doit être un phénomène endogène. Les pays de la région doivent œuvrer pour garantir la stabilité et la sécurité en Asie de l’Ouest et dans le golfe Persique en s’appuyant sur leurs propres capacités et sur les forces endogènes régionales et nationales. Dans ce domaine, il ne faut nourrir aucun espoir ni compter sur une tierce partie. »
Baghaï, en réponse à une question sur les relations entre l'Iran et le Liban, a déclaré : « Les relations entre l'Iran et le Liban ont une longue histoire et ont toujours été fondées sur le respect mutuel. Nous avons toujours entretenu d'excellents liens avec la société libanaise ainsi qu’avec l’ensemble du gouvernement libanais. Nos relations, en tant que République islamique d'Iran et République libanaise, deux membres des Nations unies, sont basées sur les règles internationalement reconnues. Par ailleurs, nous entretenons des liens très étroits avec la Résistance libanaise et avons toujours considéré que cette dernière constitue une partie intégrante du Liban, jouant un rôle essentiel dans le renforcement et le soutien du gouvernement libanais. »
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, réagissant à la décision de la commission des relations étrangères des États-Unis de changer le nom de la Cisjordanie, a déclaré : « Un changement de nom ne peut ni ignorer ni retarder les réalités sur le terrain. La Cisjordanie et Gaza font partie intégrante de la Palestine historique, et l’appartenance de cette terre au peuple palestinien ne fait l’objet d’aucun doute ni d’aucun changement possible. Ces tentatives de modification du nom s’inscrivent dans une démarche visant à effacer la culture et l’identité palestiniennes, poursuivie par certains politiciens américains. Cette initiative reflète l’approche du gouvernement américain consistant à faciliter la perpétration de crimes contre l’humanité et à entraver la réalisation des droits fondamentaux du peuple palestinien. »
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, s’exprimant sur la tenue de la réunion de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) au sujet de Gaza, a déclaré : « Il s’agit de plusieurs réunions organisées à la demande de l’Iran en lien avec la Palestine occupée. La différence entre cette session et les précédentes réside dans l’examen de certains projets visant le déplacement forcé du peuple palestinien. Auparavant, des réunions avaient également été tenues au sein de la Ligue arabe, et la réunion de Djeddah, prévue pour vendredi, constituera une occasion importante pour discuter de cette question. Le message unifié de cette session sera que la communauté islamique rejette catégoriquement toute forme de nettoyage ethnique en Palestine occupée. Cette réunion peut être un catalyseur pour adopter une position ferme et unanime contre de tels projets, qui ne sont rien d’autre que des plans de génocide. »
Baghaï, en réponse à une autre question concernant les récentes déclarations de Rafael Grossi sur le programme nucléaire iranien, a déclaré : « Je tiens à réitérer que nous attendons du directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique qu'il remplisse ses fonctions conformément à son mandat. Émettre des jugements basés sur des suppositions ne relève ni de ses responsabilités ni ne contribue à la résolution de la question. De telles déclarations ne reposent en aucun cas sur la réalité. »
« Il a été prouvé à plusieurs reprises que le programme nucléaire iranien est mené dans le cadre des réglementations internationales ainsi que conformément à l’Accord de garanties et au TNP. L’Agence dispose de tous les moyens nécessaires pour assurer la surveillance, et l’utilisation de telles expressions n’est en aucun cas constructive. D’autre part, nous comprenons que ces actions s’inscrivent dans le cadre des demandes de certains pays occidentaux, ce qui montre que l’origine de ces rapports est davantage motivée par des considérations politiques que par des faits objectifs. », a conclu le porte-parole de la diplomatie iranienne.
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