Selon un rapport de l’IRNA, relayé par la chaîne Al-Hadath, cette déclaration fait suite aux propos de Gideon Sa’ar, ministre israélien des Affaires étrangères, qui a affirmé que Tel-Aviv n’accepterait d’entrer dans la deuxième phase du cessez-le-feu que si la bande de Gaza était entièrement démilitarisée.
Ce mardi 4 mars, Sami Abou Zouhri, l’un des dirigeants du Hamas, a déclaré à l’Agence France-Presse que le désarmement de la Résistance palestinienne constituait une « ligne rouge » et que le mouvement ne renoncerait en aucun cas à ses armes en échange de la reconstruction de Gaza ou de l’entrée d’une aide humanitaire.
Il a ajouté que toute discussion sur le désarmement de la Résistance était infondée et que cette question était « non négociable », non seulement pour le Hamas, mais aussi pour l’ensemble des groupes palestiniens de la Résistance.
Abou Zouhri a également rejeté catégoriquement toute tentative de déplacement forcé des habitants de Gaza, affirmant que cette option était « totalement inacceptable ».
Cette déclaration intervient en réponse aux propos du ministre israélien des Affaires étrangères, qui a conditionné la poursuite du cessez-le-feu au désarmement total du Hamas et des autres factions palestiniennes.
Gideon Sa’ar a par ailleurs menacé de reprendre la guerre si Tel-Aviv le décidait, assurant que rien ne l’empêcherait.
Dans une tentative de justifier le blocage de l’aide humanitaire et la fermeture des points de passage vers Gaza, le ministre du régime d’Occupation israélien a avancé que ces aides étaient devenues une source de revenus pour le Hamas et que cette situation ne pouvait perdurer. Il a ajouté que l’utilisation de cette aide pour poursuivre la guerre contre Israël était inacceptable.
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