Selon l’agence TASS, M. Peskov a affirmé ce mercredi 15 Esfand (5 mars 2025) que la Russie considère qu’il est possible de parvenir à une résolution politique et diplomatique de cette question.
« L'Iran est notre allié et notre partenaire, avec lequel nous développons une coopération mutuellement bénéfique et globale. La Russie est prête à faire tout son possible pour parvenir à une solution pacifique, et les États-Unis en sont conscients », a fait remarquer le diplomate.
Le porte-parole du Kremlin a également révélé que la question du programme nucléaire iranien avait été discutée lors des négociations de haut niveau entre Moscou et Washington à Riyad, sans toutefois entrer dans les détails.
« Ce sujet devrait faire l’objet de discussions distinctes entre la Russie et les États-Unis à l’avenir. C'est ce qui a été proposé, afin que cette question devienne un domaine spécifique de dialogue et de consultations », a-t-il souligné.
Un programme pacifique entravé par des sanctions occidentales
L'agence TASS rappelle que l'Iran poursuit un programme nucléaire à des fins pacifiques, mais que l'Occident impose des sanctions sous prétexte de prétendues vocations militaires.
Elle souligne également que l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA), signé en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances mondiales (les 5+1), prévoyait la levée des sanctions contre Téhéran. Cependant, en 2018, Donald Trump a unilatéralement retiré les États-Unis de l’accord international, entraînant l’échec des négociations ultérieures en raison de l’attitude de Washington.
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