La 20e session extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’OCI, consacrée aux "agressions du régime d'Occupation sioniste contre le peuple palestinien et aux projets de déplacement forcé de celui-ci de sa terre", s'est tenue ce vendredi, 7 mars, au secrétariat de l’Organisation à Djeddah, en Arabie saoudite, à l'initiative de la République islamique d’Iran.
À l’issue de cette session d’urgence, une résolution sera adoptée, marquant l’unité des pays musulmans à toute tentative de remise en cause du droit à l’établissement d’un État palestinien indépendant.
D'après le projet préliminaire de cette résolution, les ministres des Affaires étrangères des États membres de l’OCI ont réaffirmé leur engagement en faveur des principes fondamentaux et des objectifs stratégiques de l'Organisation, ainsi que leur attachement aux décisions antérieures concernant la Palestine et Al-Qods.
Se référant aux principes de la Charte des Nations Unies et aux résolutions pertinentes, notamment les résolutions 2735 (2024), 2728 (2024), 2334 (2016) et la résolution ES-10/24 de l’Assemblée générale des Nations Unies du 18 septembre 2024, qui valide l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice sur l’illégalité de l’Occupation et des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, les ministres ont souligné l'urgence de mettre un terme à ces pratiques.
Le projet de résolution de l’OCI insiste également sur l’obligation pour Israël de respecter les termes d’un cessez-le-feu permanent et durable dans la bande de Gaza. Il exige la cessation totale et définitive des hostilités israéliennes, le retour des réfugiés dans leurs foyers, le retrait des forces d’occupation israéliennes, l’ouverture de tous les points de passage et la garantie d’un accès humanitaire suffisant à toutes les zones de Gaza.
Un autre point du projet de résolution appelle à la fin immédiate de toutes les politiques et actions liées à l'annexion, à la colonisation illégale, à la destruction de maisons, à la confiscation de terres, à la démolition d’infrastructures, aux attaques militaires israéliennes contre les camps de réfugiés et les villes palestiniennes, ainsi qu’aux tentatives d’imposer la prétendue souveraineté israélienne sur certaines parties de la Cisjordanie, y compris Qods-est occupée (Jérusalem-Est).
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