L'Université de Yale a suspendu Helyeh Doutaghi, chercheuse associée à la faculté de droit, en raison de ses liens présumés avec le réseau Samidoun, une organisation pro-palestinienne désignée comme terroriste par les États-Unis et le Canada.
Cette décision fait suite à un article publié par "Jewish Onliner", un site d'information utilisant l'intelligence artificielle, qui alléguait sa participation à des événements organisés par Samidoun.
Mme Doutaghi a nié ces accusations, affirmant qu'elles étaient diffamatoires et que l'intelligence artificielle avait été utilisée pour cibler les défenseurs des droits des Palestiniens.
Le journal américain a rapporté que la chercheuse en droit international Halieh Doutaghi travaillait comme professeure adjointe sur l'un des projets de la faculté de droit de Yale en 2023. Il a défendu la cause palestinienne dans des articles et lors de réunions publiques.
Cependant, la semaine dernière, Doutaghi s'est vue interdire soudainement l'accès au campus de l'Université Yale à New Haven, dans le Connecticut, et a été mis en congé. L'université lui a également demandé de ne pas faire connaître son affiliation à l'établissement d'enseignement.
La décision est intervenue trois jours après qu'un site d'information, dont au moins une partie du contenu est générée par l'intelligence artificielle, a publié un article sur le lien du Dr Dotaghi avec le groupe Samdoun.
Le site l'a identifié comme membre d'un groupe terroriste, citant des éléments mentionnant sa présence à des tables rondes et à des événements parrainés par Samdoun. Cependant, l'avocat du Dr Dutaqi a nié son appartenance à ce groupe.
Cette défenseuse des droits palestiniens de 30 ans a déclaré : « Je suis une chercheuse et je ne suis membre d’aucune organisation qui viole les lois américaines. »
L'université a lancé une enquête interne et placé Mme Doutaghi en congé administratif en attendant les résultats.
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