Forouzandeh Vadiati, directrice générale des droits de l'homme et des affaires féminines au ministère iranien des affaires étrangères, a fait part aux envoyés de la ferme protestation de l'Iran contre « l'approche irresponsable et provocatrice » de leurs gouvernements lors de la 58e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies et de l'initiation d'un projet de résolution visant à prolonger le mandat du rapporteur spécial et de la soi-disant mission d'établissement des faits sur l'Iran.
Lors de sa rencontre avec l'ambassadeur allemand, la diplomate iranienne a condamné la manipulation du Conseil des droits de l'homme de l'ONU et l'abus des droits de l'homme pour exercer une pression sur la nation iranienne.
Elle a souligné le sombre bilan de Berlin en matière de droits de l'homme, citant la fourniture par le pays européen d'armes chimiques au régime de Saddam Hussein pendant la guerre Iran-Irak dans les années 1980.
Mme Vadiati a également rappelé au chargé d'affaires britannique la longue histoire d'intervention de son pays dans les affaires intérieures de l'Iran et ses positions anti-iraniennes au sein du Conseil des droits de l'homme.
Elle a dénoncé les « mesures non constructives » du gouvernement britannique, soulignant qu'une telle approche discrédite les institutions des droits de l'homme affiliées à l'ONU et érode la confiance des États du monde dans ces organes.
Madame Vadiati a ensuite condamné le soutien de l'Allemagne et du Royaume-Uni aux crimes de guerre et au génocide perpétrés par le régime israélien contre les Palestiniens, ainsi que leur respect des sanctions unilatérales imposées par les États-Unis contre le peuple iranien.
Elle a souligné que le Royaume-Uni et l'Allemagne n'étaient pas en mesure de prétendre défendre les droits de l'homme.
Les deux envoyés ont déclaré qu'ils transmettraient les protestations de l'Iran à leurs gouvernements respectifs.
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