Le ministre des Finances du Royaume-Uni, évoquant les discussions en cours entre les deux pays, a exprimé l'espoir d'établir de meilleures relations commerciales avec les États-Unis et d'éviter toute intensification du conflit. Cela intervient alors que les États-Unis représentent le premier marché d'exportation des voitures britanniques, et que l'application de tels tarifs pourrait entraîner de lourdes pertes pour l'industrie automobile du Royaume-Uni.
Cette position prudente du gouvernement britannique intervient alors que l'économie du pays est confrontée à des difficultés structurelles profondes après sa sortie de l'Union européenne. De nombreux analystes estiment que la dépendance croissante au marché américain a poussé le gouvernement de Londres à adopter une attitude plus réservée en matière de commerce, ce qui l'amène à éviter toute confrontation directe face aux politiques agressives de Washington.
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