Une journée noire pour les enfants palestiniens
Le rapport met en lumière l’une des journées les plus meurtrières pour les enfants palestiniens : rien que le 18 mars, plus de 180 enfants ont été tués à Gaza. Cette journée s’ajoute à une longue liste de massacres perpétrés par le régime d'Occupation d'Israël contre la population civile, illustrant l’intensification des frappes indiscriminées menées par l’armée israélienne.
Un blocus total, une catastrophe humanitaire sans précédent
Depuis le 2 mars, date à laquelle l’armée israélienne a imposé un siège total sur Gaza, aucune aide humanitaire ni aucun ravitaillement n’ont pu atteindre la population assiégée. Ce blocus total, qui dure désormais depuis plus de trois semaines, dépasse en durée le premier siège instauré en octobre 2023, au début de la guerre.
Les habitants de Gaza, privés d’eau potable, de nourriture et de soins médicaux, sont confrontés à une catastrophe humanitaire d’une ampleur inédite. Le rapport de l’UNRWA alerte sur une situation de famine imminente et une explosion des maladies dues à la malnutrition et au manque d’hygiène.
Un silence complice de la communauté internationale
Malgré ces atrocités, le soutien inconditionnel des États-Unis et de certains pays occidentaux à Israël empêche toute action concrète de la communauté internationale pour mettre fin à ce massacre. L’ONU, bien que multipliant les alertes, reste impuissante face au blocage des résolutions condamnant ces crimes du régime d'Occupation de guerre.
Réagissant aux évolutions, le directeur de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a lancé un avertissement sévère concernant la situation humanitaire désastreuse à Gaza.
Philippe Lazzarini affirme que le territoire assiégé traverse la plus longue période sans approvisionnement depuis le début de l'offensive israélienne.
Lazzarini a averti qu'aucune aide humanitaire n'était entrée à Gaza depuis plus de trois semaines, laissant la population sans nourriture ni médicaments, et faisant craindre une nouvelle propagation des maladies.
Il a déclaré que la semaine dernière avait été marquée par la journée la plus meurtrière des dix-huit derniers mois de guerre, au cours de laquelle plus de cinq cents Gazaouis, dont de nombreuses femmes et enfants, ont été tués.
Lazzarini a ajouté que plus de 140 000 personnes ont également été contraintes de quitter leur domicile en raison des ordres d'évacuation d'Israël.
Le directeur de l'UNRWA a appelé à la levée immédiate du siège de Gaza et à la réouverture de ses points de passage pour permettre l'entrée de l'aide humanitaire.
Il a également appelé à la fin des frappes israéliennes et au renouvellement du cessez-le-feu.
Alors que le siège se poursuit et que le nombre de victimes ne cesse d’augmenter, la question demeure : combien de temps encore la communauté internationale tolérera-t-elle l’impunité d’Israël et l’agonie du peuple palestinien ?
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