L'un des récits raconte comment cinq soldats de réserve, accompagnés de chiens, ont attaqué un prisonnier palestinien allongé sur le sol, le frappant à coups de poing et de pied. Ils l'ont ensuite agressé avec des armes et des objets tranchants, le blessant au point de perforer ses poumons, de casser ses côtes et de l'envoyer à l'hôpital. Ce n’est qu’un des nombreux exemples de tortures mentionnés par The Independent.
Au début de ce mois de mars, l'ONU a accusé les forces israéliennes d'utiliser la violence sexuelle comme « méthode de guerre ». Un communiqué a affirmé que les violences sexuelles et sexistes, dont les viols, étaient commises sous des ordres directs ou par encouragement implicite des dirigeants israéliens. Israël a refusé de coopérer avec l’ONU, accusant les auteurs du rapport de partialité.
L’autopsie des prisonniers décédés en détention confirme également l’ampleur des tortures et des abus violents subis.
Un autre prisonnier palestinien, Mustafa H., âgé de 41 ans, a décrit les tortures comme suit : « À chaque mouvement, ils vous battaient, vous insultaient, et utilisaient des chiens, du gaz lacrymogène et des décharges électriques ».
Pendant ce temps, l'armée israélienne, qualifiée par ses autorités de « l'armée la plus morale du monde », a tué plus de 50 000 personnes, blessé des milliers d'autres et n’a jamais hésité à recourir à la violence dans ses prisons.
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