Le ministère iranien des affaires étrangères a déclaré dans un communiqué mercredi : Il y a un an, le 13 Farvardin, 1403 A.H. (1er avril 2024), le régime sioniste criminel, en violation flagrante des principes et des règles les plus fondamentaux du droit international, a lancé une attaque contre le bâtiment de l'ambassade de la République islamique d'Iran à Damas, entraînant le martyre et la blessure d'un certain nombre de citoyens et de conseillers militaires antiterroristes de la République islamique d'Iran, ainsi que d'un certain nombre de citoyens syriens.
Cette attaque militaro-terroriste contre l'ambassade de la République islamique d'Iran constitue une violation flagrante des principes de la Charte des Nations unies, en particulier de l'interdiction du recours à la force, et une violation flagrante des normes et coutumes juridiques internationales, en particulier de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques et de la Convention de 1973 sur la prévention et la répression des infractions contre les personnes jouissant d'une protection internationale.
Le ministère iranien des affaires étrangères a poursuivi dans sa déclaration : Malgré la condamnation par de nombreux pays de cette agression sioniste contre le bâtiment de l'ambassade d'Iran à Damas, le Conseil de sécurité des Nations unies, toujours incapable de faire face aux violations et aux crimes continus de cette entité en Palestine occupée et au Liban, n'a pas joué son rôle naturel conformément à la Charte et, sous l'influence subversive de l'Amérique, n'a même pas pu publier une courte déclaration condamnant cette attaque militaire, bien qu'il s'agisse indubitablement d'un acte d'agression clair et d'une violation flagrante de la paix et de la sécurité internationales.
Dans ces circonstances, la mise en œuvre de l'opération la Promesse honnête 1 faisait partie de l'exercice par la République islamique d'Iran de son droit inhérent à la défense légitime contre l'agression sioniste flagrante.
Le ministère des Affaires étrangères affirme que l'incapacité persistante du Conseil de sécurité des Nations unies à faire face aux violations graves et répétées du régime sioniste d'apartheid, qui reflète le soutien global des États-Unis, du Royaume-Uni et de certains pays occidentaux aux crimes de génocide, d'occupation et de guerre de l'entité israélienne en Palestine occupée et dans la région environnante, en particulier au Liban et en Syrie, est le principal facteur de la violation persistante par cette entité des principes et règles de base du droit international, des droits de l'homme et du droit humanitaire international.
L'impunité persistante de l'entité sioniste et la complicité évidente des États-Unis dans l'obstruction des fonctions des organes juridiques et judiciaires internationaux pour tenir les dirigeants de cette entité responsables de leurs crimes de génocide, crimes de guerre, crimes contre l'humanité et crimes d'agression ne constituent pas seulement une violation de tous les principes juridiques et moraux internationalement reconnus, mais contribuent également à ce que cette entité continue à violer les lois et à menacer la paix et la sécurité internationales.
Le ministère iranien des affaires étrangères a conclu : En ce jour anniversaire, le ministère iranien des affaires étrangères rappelle avec révérence la mémoire des martyrs vertueux, notamment le général de division Mohammad Reza Zahedi et le général de division Mohammad Hadi Haji Rahimi, ainsi que les martyrs Hossein Amanollahi, Seyyed Mehdi Jalalati, Mohsen Sedaghat, Ali Aqa Babaei et Seyed Ali Salehi Roozbahani, et souligne que le passage du temps ne fera en aucun cas oublier ce crime et tous les autres crimes brutaux commis par cette entité contre le peuple iranien et les peuples de la région.
La République islamique d'Iran est déterminée à utiliser toutes ses ressources pour obtenir justice et faire en sorte que le régime terroriste israélienne rende des comptes, a conclu la diplomatie iranienne dans la déclaration.
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